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31 mai 2009 7 31 /05 /mai /2009 00:34

 

Ces derniers jours ont comme un goût de vacances. En théorie, les cours s'arrêtent fin juin (voire début juillet, c'est un peu le flou complet), mais le conseil de classe se tient mercredi prochain. Donc les « cours » continuent... après le conseil. Ah ah. Disons que quand on sait qu'on n'ira pas en Khâgne l'année prochaine, la situation n'est pas désagréable. Pas désagréable non plus, le petit débat intérieur pour déterminer à quels cours on va se donner la peine d'aller après la date fatidique... Tout ça pour dire que la pression s'est étrangement relâchée ces derniers jours. Plus de contrôle de vocabulaire / grammaire / civilisation. Plus d'exposés, de khôlles, de DST. Plus de dissertations, de commentaires. C'est la première fois de l'année où je ne suis pas en retard dans mon boulot. Waw. J'essaierai de poster quelques articles d'ici juillet, histoire de revenir un peu sur cette année.

Mais d'abord, tadaaaaaaaaaaaaaaaaaam : les résultats du 2ème CB ! Autant dire qu'ils n'ont aucune importance pour moi, mais...

Anglais
: Bizarrement, j'ai réussi la partie que je rate d'habitude et relativement raté celle qui ne me pose généralement de problèmes. 15,8 à la version, donc, ma meilleure note de l'année dans cet exercice, et 12 en commentaire. Si on considère la moyenne de la classe en commentaire, ce n'est pas si mal, mais je suis un poil frustrée quand même, vu que pour le coup, c'est ma moins bonne note en commentaire ! Et puis j'avais bien aimé le texte... Comme quoi, on peut commenter très bien un texte qu'on déteste et vice-versa.
8,7 de moyenne de classe pour le commentaire (meilleure note = 16) et 10,6 de moyenne en version (je ne connais pas la meilleure note).

Allemand
: 13 en commentaire, 14 en version. Et là je bénis la prof, qui nous a donné un texte extrait d'un bouquin qu'on étaient censés avoir lu en français avant, parce que j'imagine pas la cata sinon... Bref, plutôt contente, même si je sais que le droit au dico unilingue m'a beaucoup aidée en version.
Vu qu'on est 9 seulement, je passe la moyenne, les meilleures notes devant être 14 pour les deux exercices.

Géographie
: Le fait d'avoir choisi le sujet avec fond de carte m'a permis de sauver les meubles : 9, soit ma meilleure note en devoir écrit de géo jusque là. \o/ Il a fallu que je cherche longtemps dans le commentaire de la prof la raison pour laquelle j'ai eu 9 plutôt que 6 : « Nécessité d'entrer dans une construction plus rigoureuse pour valoriser le sérieux de votre travail » ! Mandieu, un point positif !! D'un côté, je me dis que le fait que j'ai un minimum bossé cette épreuve a au moins été remarqué, mais de l'autre, je trouve que la remarque sonne très « élève gentil mais un peu con ». J'en suis presque à regretter qu'il n'y ait eu que 3 devoirs écrits dans l'année en géo : j'aurais peut-être atteint la moyenne un jour, qui sait.
Aucune idée de la moyenne de la classe, sûrement au-dessus de 9, meilleure note = 17.

Français
: 10,5 : putain, j'ai vraiment évité le pire. Le truc qui m'a vraiment fait plaisir, c'est que la prof a noté un minimum dans ses appréciations qu'on voyait que j'avais lu des trucs à côté du bouquin ! En fait je n'étais pas tellement à côté du sujet lui-même, mais j'ai oublié de développer des éléments franchement évidents... Mon seul regret, ce n'est n'avoir jamais dépassé le 10,5 à l'écrit en français. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir progressé un minimum. Ptêtre que je me suis réveillée un peu tard...
Moyenne de la classe : 8,9, meilleure note = 14,5.

Philosophie
: Alors là... LA surprise du CB. La prof, qui classe souvent les copies, appelle mon nom en premier et me dit « C'est vraiment bien. ». 14. J'ai majoré. C'était heuuuu... improbable ? J'ai majoré sans vouloir à tout prix caser mes références ou mes exemples appris par coeur... En faisant un plan globalement simple. Je crois vraiment qu'en philo, le 'bon sens' compte beaucoup, plus que le fait d'arriver à élaborer des raisonnements ultra-compliqués auxquels on ne comprend pas grand-chose soi-même... C'est sûrement le devoir le plus 'simple', le plus évident que j'ai fait de l'année.
Moyenne de la classe : 7,5.

Latin
: Effectivement, énorme foirage à la version : 6, avec un barème ultra-méga surévalué. (Ma vraie note doit se situer autour de - 5698524. (Avant J.C., of course.)) Le texte était pas franchement compliqué pourtant, c'est bien le pire. Mais bon, légère panique pendant 3h + manque de temps = foirage. La meilleure note du groupe est de 18,5 en plus, ce qui prouve bien qu'elle était faisable, cette fichue version. Heureusement que je me rattrape avec la question de culture antique avec un 16, mais bon.
Comme en allemand, pas de moyenne/meilleure note.

Histoire
: J'avais raison de bien la sentir, cette épreuve, même si je ne pensais pas réussir aussi bien : 14. De nouveau... la meilleure note ! :D Enfin on est deux à avoir eu 14, mais vous pigez l'idée. Ce dont je suis le plus contente, c'est de ne pas avoir de réflexion du type « Vous écrivez comme un pied, allez vous pendre plutôt que de me faire perdre mon temps ! » (nan, j'exagère, surtout que la prof en question est vraiment adorable...) en commentaire.
Moyenne de la classe : 7,5.

Finalement, c'est le CB pendant lequel j'ai le moins stressé et pendant lequel je suis le plus sortie entre les épreuves que j'ai le plus réussi ! Si j'étais 5ème la 1ère fois, je me demande quel va être mon classement ce coup-ci... ^^

Je n'ai pas de complexe à « afficher » mes notes parce qu'elles ne signifient rien pour moi : je ne vais pas en Khâgne. En fait, elles font du bien à l'ego, mais à part ça... Ah si : c'est drôle de dire aux profs « Oui, je suis sûre de ne pas vouloir aller en Khâgne ! » en sachant qu'on pourrait y aller. :D S'il y a bien un truc dont je suis fière dans ma scolarité, c'est d'avoir toujours choisi mon orientation et de n'avoir jamais rien fait par défaut : je suis allée en 1ère L alors que j'aurais pu aller en S (je veux dire que j'avais des notes passables dans les matières scientifiques, je suis sûre que je me serais profondément emmerdée en S et que j'y aurais sûrement été médiocre...), je vais rejoindre la fac alors que je pourrais (sur le papier du moins) aller en Khâgne. Je trouve ça important, quand même.
Malgré ce qu'on pourrait penser, je suis sûre de ne pas regretter mon choix, juste parce que ç'en est un : si je n'avais pas eu le niveau pour aller en Khâgne, je me serais sûrement demandé « Et si j'avais pu y aller ?... », ptêtre simplement par esprit de contradiction.

Bientôt, des articles avec un peu moins de chiffres !

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10 mai 2009 7 10 /05 /mai /2009 00:30

 

 

Pour une fois, il y a une bonne raison à l'absence de nouveau post sur mon blog : le CONCOURS BLANC 2 ! Toujours 7 épreuves, mais beaucoup plus longues dans l'ensemble : 6h pour chaque épreuve, sauf en Géographie, où l'épreuve se limite à 5h, et Latin/culture antique, 4h. Soit, en ce qui me concerne, 39h sur le papier. Dit comme ça, ça fait peur, non ? En réalité, je pense qu'on peut bien retirer 4h à ce total, étant donné que je ne suis presque jamais restée jusqu'à la fin de l'épreuve. Et je ne vous parle pas des moments de flottement où je me demandais par quel gâteau commencer mon 2ème petit-déjeuner... ^^

Niveau horaires, donc, c'était assez différent du 1er concours blanc, où presque toutes les épreuves duraient 4h. Une autre nouveauté : le CB s'est déroulé à la rentrée. Donc en théorie (aheum...), on avait 2 semaines complètes pour réviser ce CB. Et les épreuves étaient assez espacées, puisqu'il y avait un week-end de trois jours entre les 3 premières épreuves et les 4 dernières. Bref, ce CB s'annonçait vraiment différent du 1er. Et je dois dire que je ne l'ai effectivement pas du tout vécu de la même façon : je n'avais évidemment pas du tout bossé pendant les vacances (mes seules révisions se limitant au Français et vaguement à l'Allemand), mais pour la première fois, je me suis rendue à des examens sans stress. Ca ne vous paraît peut-être rien, mais pour moi qui ai toujours été pliée en deux (physiquement, pas de rire...) avant un contrôle, c'est assez extraordinaire... Bon, forcément, il y a le fait que l'enjeu n'est pas très grand, puisqu'il n'y a presque aucun risque qu'un me refuse mes équivalences et que je ne veux pas passer en Khâgne. M'enfin je n'ai pas l'impression d'y être allée en touriste non plus. Je crois que le fait d'avoir eu 2 semaines de repos avant d'entamer ce CB a été vraiment primordial : les épreuves n'arrivaient pas alors que j'étais déjà aux bouts de mes forces, comme la première fois, mais après deux semaines de REPOS.

En fait, le seul souci, c'est que j'ai eu beaucoup de mal à reprendre le rythme d'avant les vacances... Du coup, j'ai dormi 4h30 en moyenne entre les épreuves. M'enfin je ne sais pas pourquoi, ça ne s'est pas ressenti plus que ça sur le moment.

Comme d'hab', un petit topo sur les épreuves, histoire que vous voyiez un peu les sujets sur lesquels j'ai eu l'immeeeeeense honneur de plancher :

 

Anglais : 1ère épreuve. Comme au 1er CB, une version et un commentaire de texte. Sauf que le texte était simplement énorme (4 pages...), donc j'ai mis plus d'une heure pour le lire en entier... C'était un extrait d'une nouvelle de Katherine Mansfield, « The Garden-Party ». Niveau commentaire, mis à part le fait que j'ai dit que l'auteure était autralienne alors qu'elle est néo-zélandaise (...), j'ai l'impression que ça s'est plutôt bien passé. Evidemment, je n'ai pas pu tout dire, mais il y avait de quoi faire, donc j'espère n'avoir rien loupé d'essentiel. Le seul bémol, c'est que je me suis relue très très vite (je déteste me relire en langues...), donc je crains les fautes de forme. Côté version... Je ne suis franchement pas très douée dans cet exercice. Le passage à traduire était plus simple que celui du 1er CB, mais il y avait plein de mots qui m'étaient totalement inconnus.

J'ai oublié de préciser les conditions un peu spéciales de cette épreuve : j'avais dormi moins de 2h la veille, parce que je n'arrivais pas à m'endormir (pas à cause du stress, je vous jure !). J'avais peur de m'endormir sur ma copie, mais finalement c'est après l'épreuve que j'ai senti le manque de sommeil... Et puis c'était le jour de mes 19 ans, youplaboum.

 

Allemand : Comme en Anglais, un texte à commenter et un passage à traduire. En fait, l'épreuve était assez différente, puisque nous devions lire le livre dont le texte était extrait pendant les vacances (Mephisto de Klaus Mann). Du coup, j'ai à peu près compris le texte que nous avions à commenter (ce qui n'aurait sûrement pas été le cas si je ne l'avais pas lu en français avant...), et j'avais des choses à dire, même si je ne savais pas toujours comment les dire... Pour la version, on avait le droit à un dico unilingue, donc je pense avoir limité les dégâts.

 

Géographie : choix entre 3 sujets de dissertation, le 1er avec une carte obligatoire, les deux autres avec des croquis obligatoires. En fait, je me suis décidée presque uniquement sur le fait que je connaissais à peu près la carte du Caucase (notre merveilleux objet d'étude géopolitique...) et que je suis une merde sans nom en croquis (et en géo en général, vous l'avez compris). Bref, je ne me souviens plus exactement des autres sujets (un sur les frontières et l'autres sur les ressources), mais j'ai planché sur « Les puissances occidentales prennent-elles des risques dans le Caucase ? » Je vise le 6 ou le 7, comme d'hab'. Le côté positif, c'est que même si j'ai 5, j'aurai normalement une meilleure moyenne qu'au 1er semestre grâce à mes deux khôlles.

 

Français : la seule épreuve que j'avais réellement révisée (c'est-à-dire que j'avais passé facilement une vingtaine d'heures sur le bouquin...). Résultat : mandieu ! On devait réviser La Chute de Camus, que l'on avait étudié en cours. En gros, le sujet : « En vous appuyant sur le texte même, mais aussi sur les essais philosophiques, romans et pièces de Camus, vous vous demanderez en quoi, dans La Chute, les trois cycles (= révolte, absurde et « étrange amour ») peuvent se combiner avec les trois formes d'expression évoquées par Camus (= romanesque, dramatique, idéologique/philosophique). » \o/ Honnêtement, je connaissais très bien le bouquin... eh bien ça ne m'a pas servi à grand-chose ! En fait je n'ai toujours pas compris l'intérêt de ce sujet ! Donc même si j'ai l'impression que ma copie en elle-même n'est pas complètement mauvaise, je ne crois pas du tout avoir traité le sujet, mais alors pas du tout ! Enfin j'ai toujours du mal à m'évaluer dans cette matière...

 

Philosophie : trois thèmes à réviser (l'epistémologie, la morale et la politique), sachant que nous n'avions pas du tout vu, ou presque, la politique. On se demandait tous ce que la prof allait bien pouvoir trouver comme sujet, vu qu'elle nous avait dit qu'il toucherait aux trois domaines... Vous vous demandez quel sujet peut mêler sciences, morale et politique ? => « Pourquoi y a-t-il des lois ? » Là encore, une surprise totale. Je n'avais pas énormément de choses à dire sur le sujet, ni beaucoup de références. Enfin j'ai quand même pris du plaisir à traiter le sujet.

 

Latin : heuuuu, comment dire ? Evitons le sujet. Question de culture antique (étrangeté dans le mythe d'Orphée et dans l'orphisme), ok. En revanche, j'ai vraiment manqué de temps pour la version, du coup j'ai bâclé ça à mort pour pouvoir finir, et encore, je n'ai pas eu le temps de me relire, ce qui se révèle en général catastrophique, vu le nombre de fautes que je corrige généralement en me relisant... J'ai regardé une traduction officielle... Quelle cata !

 

Histoire : là, je ne sais pas pourquoi, mais j'ai toujours un pot de cocu. 1er CB, remember : complètement affolée par l'épaisseur de mes cours, je laisse tomber l'idée de les relire et je préfère me farcir le Berstein et Milza jusqu'à 4h du mat'. Résultat : un sujet qui n'avait pas été traité en cours. Cette fois-ci : mon cours est toujours aussi dense, mais je me force à le relire. Résulat : un sujet que le cours permettait en grande partie de traiter. \o/ « Les Français et leur patrie de 1870 au début du XXème siècle. » Et si je vous dis que le sujet de ma 2ème khôlle d'histoire était « Patriotisme et nationalisme de 1870 au début du XXème siècle », vous me dites quoi ? ^^ Ouais, je sais. Bref, j'ai fini l'épreuve sur une très bonne impression, mais j'ai oublié pas mal d'éléments, sans compter que je n'avais pas grand-chose à rajouter au cours de ma prof, donc j'imagine que ma copie ne sortira pas trop du lot... Enfin c'est une des seules matières où j'espère la moyenne.

 

Bref, j'ai passé les épreuves beaucoup moins angoissée, mais je pense que mes résultats seront largement en dessous de mon 1er CB (où j'avais fini 5ème, je me demande encore comment...). Tout ça pour dire que les CB, finalement, c'est pas si horrible.

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15 avril 2009 3 15 /04 /avril /2009 02:20

 

 

 

 

Je sais que je ne poste pas très souvent, pourtant ce n'est pas faute d'avoir des idées d'articles. Mais voilà, passer de l'idée à la réalisation est assez problématique chez moi (procrastination power). Je vous jure que je suis pleine de bonnes intentions. Un peu comme à chaque vacances : « Bon, c'est décidé : cette fois-ci, je bosse ! » Résultat : j'ai passé ces quatre premiers jours de vacances entre ma télé, mon ordi et mon lit.

Je poste trop rarement pour que ce blog prétende être un « journal », donc j'ai envie de me livrer à un petit bilan, là, tout de suite, à 1h08 du mat', et à moins de deux mois de mon conseil de classe.

 

En hiver, on trouve tous le temps long en prépa... pourtant, avec le concours blanc, il ne reste déjà plus que 3 semaines de cours avant mon conseil de classe : où sont passées toutes ces semaines depuis l'hiver ?! On dit souvent que la période la plus dure de l'hypokhâgne est l'hiver. Et bien, honnêtement... je suis d'accord avec ça ! Avec le printemps, j'ai l'impression que le rythme s'est un peu relâché, la pression aussi. Bon, ok, ça ne ressemble toujours pas à des vacances, mais rien que le fait de pouvoir observer un ciel complètement bleu pendant deux heures de cours est appréciable.

 

C'est déjà la mi-avril. Ca me semble fou : je passe mon deuxième concours blanc dans moins de deux semaines, j'ai passé quasiment toutes mes khôlles... C'est le moment où on commence tous à se poser plus sérieusement la question de l'orientation. Déjà parce que mine de rien, la fin de l'année approche (Free at last \o/) et aussi parce que les profs se chargent de nous rappeler que le passage en khâgne est en train de se jouer. D'ailleurs, les trois dernières khôlles que j'ai passées (Anglais, Histoire et Philo) se sont terminées par un « Vous voulez aller en khâgne, bien sûr ? » ou quelque chose dans ce goût-là. Ah, ça fait du bien à l'ego d'entendre ça. Et je ne vous parle même pas du plaisir de répondre « Non, non, moi je vais à la FAC, l'année prochaine ! »

Voilà, je trouve enfin l'occasion de parler de la fac, ce que je voulais faire depuis un bout de temps sans arriver à y consacrer un article. En arrivant en prépa, je me disais que je n'étais là que pour un an. Bon, dans l'euphorie des résultats du bac (qui retombe assez vite, rassurez-vous), je m'étais dit que peut-être / soyons fous / on ne sait jamais.... Et finalement, arrivée à cette période de l'année, je suis sûre à 99,9% que je rejoindrai les bancs de la fac l'année prochaine.

A force d'expliquer aux profs pourquoi je ne veux pas passer en khâgne, tout est assez clair dans ma tête pour que je sois sûre de mon choix. Ce n'est pas tant une question de niveau, même si rien ne garantit que je réussirais une fois khâgne. En fait, la prépa a confirmé la plupart de mes goûts de lycéenne, et je me vois mal continuer pendant un an des matières qui me sont aujourd'hui presque devenues insupportables. En prépa, les cours sont plus approfondis et intenses qu'au lycée : imaginez que vous suiviez deux heures d'un cours que vous détestez, en 10 fois plus intense qu'au lycée... La prépa convient vraiment à ceux qui aiment toutes les matières ou presque, ou n'ont pas de préférence, ce qui n'est vraiment pas mon cas. Si on pouvait choisir ses matières en khâgne, j'en suivrais peut-être 4 (et encore !) : autant dire que ça se rapproche plus du principe de la fac que de la prépa.

Ensuite, il y a le problème des concours. L'ENS, les écoles de commerce... non, franchement, ça ne m'intéresse pas, mais alors pas du tout ! Alors je me vois franchement mal passer un an à préparer des concours dont je me contrefiche... Sans compter qu'après avoir hésité à mettre en premier voeu une prépa option cinéma, je me rends compte aujourd'hui que j'ai très envie d'étudier cette matière, et pourquoi pas de passer des concours d'école de ciné. Et franchement, je n'ai pas envie de devoir attendre un an de plus pour commencer à étudier une matière qui me plaira sûrement, surtout que je peux passer certains concours dès l'année prochaine. Résultat, je compte pour le moment demander une équivalence en L2 de Lettres Modernes, mineure Philo, et commencer en parallèle une L1 de Cinéma. Les ¾ des gens autour de moi ont l'air de me trouver suicidaire, mais bon, je sais que quand j'aime ce que j'étudie, le boulot ne me fait pas peur.

Bref, j'irai à la fac par choix, et non par défaut. Pour autant, je ne regrette pas une seconde d'avoir fait une hypokhâgne, choix d'orientation que je conseille d'ailleurs à tous ceux que l'aventure tentent ! Forcément, quand je vois mes amies, qui, pour certaines, n'ont eu quasiment aucun cours depuis deux mois à cause des grèves, je flippe un peu, mais je pense que la fac me correspondra sûrement mieux que la prépa. Comme quoi, « être fait pour la prépa », ça ne veut rien dire : je réussis plutôt bien là où je suis et pourtant je quitterai le 'système' l'année prochaine, alors qu'il y a des élèves qui ne s'en sortent peut-être pas comme ils le voudraient, mais qui s'épanouissent à fond en prépa.

J'ajoute aussi que la bataille prépa VS fac me dépasse complètement : l'écrasante majorité des élèves de prépa finiront en fac, donc bon, le débat est plus que stérile, quand même ! A ceux qui hésitent entre les deux, je conseillerais sans hésiter de passer par la prépa, puis de rejoindre la fac, s'ils peuvent avoir une équivalence dans la matière qui les intéresse !

 

Autour de moi, je n'arrête pas de vanter, de promouvoir le 'système prépa'. Pourtant, il y a des moments où je me demande ce que je fais là, des moments où je suis en colère contre moi, les cours, les profs, contre tout. Et il y en a d'autres qui sont du bonheur à l'état pur, et où je me dis que, putain, j'aurais vraiment pu passer à côté de quelque chose ! Parfois, je me dis que j'aurai passé une année plutôt malsaine dans le sens physique du terme (aucun sport, nuits de 4h30 à répétition, alimentation youplaboum), et parfois, waw, qu'est-ce que je me sens bien, légère, comme quand je sors d'une khôlle réussie. C'est en partie pour ça que je poste rarement : un jour j'ai envie d'hurler au monde que la prépa, c'est génial, un autre jour qu'il faut absolument la fuir. (Le premier qui me dit que je suis maniaco-dépressive se prend mon clavier en pleine tronche... :D) Ce que je sais, c'est que ne tiendrais pas une année de plus à ce rythme-là, et que faute d'une bonne organisation (on dit que la prépa apprend à s'organiser... heu... je pense que tant qu'on réussit en suivant sa façon de bosser, il n'y a pas de raison logique pour changer, même si la logique a des limites... entre autres celle de la santé...), la fac me permettra de retourner à un rythme de vie plus sain.

On a tous une approche différente de la prépa. Je suis quelqu'un pour qui la scolarité a toujours été quelque chose d'important. Une remarque blessante de la part d'un prof, sur une copie ou verbalement, et je broie du noir le reste de la journée. Une bonne note, un trait d'humour, et je souris toute seule pendant deux heures. A côté de ça, il y a des gens qui sont très détachés de la prépa, des notes et tout ça. D'autres qui vont se mettre à chialer pour une mauvaise note (quand ça devient systématique (pas la mauvaise note, mais le fait de pleurer), 'faut quand même commencer à s'inquiéter). Le bonheur, l'épanouissement en prépa : oui, c'est possible.

Je ne me suis jamais sentie aussi 'mise en valeur' (ça fait très objet, mais là tout de suite, je ne trouve pas de meilleure expression) que cette année : je n'ai jamais eu l'impression d'être dénigrée, même si j'ai pu mal prendre certaines remarques venant d'un prof. Je ne sais pas si ça vient du fait que je suis dans une « petite » prépa, où pour pousser les élèves à faire mieux, on les encourage plutôt que de les enfoncer, sans pour autant tomber dans le trip mégalo « Vous êtes l'Elite de la Nation », mais le cliché de l'élève de prépa méprisé par ses profs s'est avéré complètement faux pour moi.

 

Je pense que dans quelques années, je pourrai tirer un réel bilan de la prépa. Pour le moment, je suis trop 'dedans' pour avoir un avis tranché sur la question. Tout ce que je sais, c'est que si mon lycée proposait une khâgne et pas seulement une hypokhâgne, je réfléchirais à deux fois avant d'aller en fac... Mais là, tout recommencer ailleurs, repousser encore ce que j'ai vraiment envie de faire un an ou plus... Non.

Vous m'excuserez pour cet article décousu et particulièrement mal écrit, je ne suis pas douée pour les bilans.

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28 mars 2009 6 28 /03 /mars /2009 22:27


Pour aller en prépa, il faut aimer se faire du mal

« Ce que je suis en train de vous expliquer là, c'est du niveau de CM2... »

« Houuuu, je vais bientôt apporter un fouet... »

« N'oubliez pas que vous êtes en prépa, hein, ce n'est pas forcément le moment de votre vie où vous vous amuserez le plus le samedi. »

« C'est vrai, il y a une odeur de la peur : allez sentir la Maison des Examens ! »

« Si j'avais des élèves à la place des copies, y'en a qui prendraient... »


La khûlture avant tout !

(parlant de l'Enfer de Dante) « Les traîtres sont figés dans la glace un peu comme dans l'Âge de glace ! »

(parlant des courtisans de Louis XIV) « Ils ont tous des talonnettes comme... certains... »

(parlant de notre cheeeer Président) « Parfois, il parle plus vite qu'il ne pense... »


Quand on se demande comment on a pu en arriver là...

« Pour ceux qui seraient corses, je n'ai jamais rien dit, bien sûr. J'ai moi-même un mari corse, c'est épouvantable... »

« Faut arrêter le Redbull au petit déjeuner ! »

(pendant un cours de linguistique) « Le jour où votre langue fourche, vous pouvez toujours dire que vous parlez en français du Bas Moyen-Âge. »

« La poésie, c'est pas du Prozac, hein ! »

« Ne tombez pas dans la salade ! »


Les élèves de prépa ont l'esprit mal placé (mais ils ne sont pas les seuls...)

« Vous prenez la porte et vous faites ce que vous avez à faire avec. »

« Elle a le visage d'une femme qui fait souvent la moue. » (à lire à haute voix)

« Nous sommes entre femmes, donc on peut se faire plaisir si je puis dire... »

« Ils se marient comme on dit aux enfants. Enfin ils couchent ensemble, comme on dit aux grands.


(pour vous faire patienter en attendant mon article sur VH...)


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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 00:01

 

 



Le voilà enfin, l'article sur ma prépa.

Pour être honnête, j'ai pas mal hésité avant de me lancer, parce que je tiens un minimum à l'anonymat (ou au semblant d'anonymat) que nous offre une plate-forme comme le blog. Déjà que je signe mes articles de mon prénom (qui n'est en plus pas très répandu), je n'étais pas sûre de vouloir qu'on puisse me 'pister'. Et puis finalement, l'envie de faire un peu de pub (qui a dit « propagande » ? ^^) pour ma prépa l'a emporté, d'autant plus que des élèves de ma classe sont déjà tombés sur mon blog, donc bon... Bref, tout ça pour dire que j'ai décider de vous parler un peu de l'endroit où se passe mon hypokhâgne (ceux qui n'ont pas lu tous les articles remarqueront ce suspense insoutenable !), parce que je pense que mon expérience aurait été totalement différente si j'avais atterri autre part.

Encore deux petites indications et j'entre dans le vif du sujet. D'abord, j'ai décidé de ne pas organiser cet article sous forme de pour et de contre, parce que je trouvais ça un poil caricatural. Donc désolée, mais cet article ne sera pas mieux structuré que les derniers ! Ensuite, je parlerai assez peu de mes professeurs, d'abord parce que je tiens à la vie (:D), ensuite parce que je pense que si j'étais à la place d'un professeur, je n'aimerais pas franchement me retrouver (même anonymement) sur le blog d'une de mes élèves...


Pour ceux qui se demanderaient encore où je fais mon hypokhâgne, faisons tomber le rideau : à Victor Hugo. D'abord, vous conviendrez que ça fait classe de dire qu'on étudie à Victor Hugo. Ensuite, c'est à Paris. Et plus précisément dans le 3ème arrondissement, soit en plein coeur du Marais. S'il y a parmi vous des non-Parisiens : c'est un quartier génial, croyez-moi sur parole ! Bon, ok, ce n'est pas forcément très abordable au niveau des cafés and co, mais c'est très très beau, à deux pas de la place des Vosges. Tout ça pour dire que le matin, en plein hiver, on est franchement content de rejoindre un quartier sympa ! Le lycée lui-même est dans la même rue que le musée Carnavalet (auquel personne ne met bien sûr les pieds, c'est quand même fou !), et c'est un tout petit lycée, qui compte 4 classes par niveau et une seule hypokhâgne.
Là, on va entamer un point un peu plus négatif : les locaux. Bon, c'est mignon, confiné et tout, mais quand tout le monde est présent (rassurez-vous : vers cette période de l'année, c'est rarement le cas ^^), il n'y a pas une seule place supplémentaire dans notre classe. J'ai tendance à penser que ça nous rassemble peut-être encore plus, mais ça n'a pas que des avantages. Notre salle nous est presque exclusivement réservée, et chaque génération hypokhâgneuse la décore avec des posters et autres stickers (je préfère éviter de dire desquels notre promo est responsable !). L'avantage de ces petites salles, c'est que même au dernier rang, on peut suivre le cours sans problème (dans mon ancien lycée, c'est à peine si on pouvait lire le tableau dans les salles les plus grandes !).

Sorti de notre salle (la 32, je n'ai même pas précisé), il y a les salles de perm'. L'une toujours bruyante et remplie de lycéens qui font tout sauf bosser, l'autre plus ou moins censée être une « salle de travail », où il y a parfois légèrement moins de bordel, mais à peine. Le problème majeur, c'est que nous n'avons pas de salle à nous pour préparer nos khôlles. Donc, à part pour celles qui se passent le mercredi (et où le lycée est majoritairement vide), il faut se débrouiller pour arriver à trouver un endroit calme pour passer l'heure de prépation. Il y a l'option du CDI, qui a des horaires bizarres (fermé le mardi après-midi, par exemple), mais qui est en général silencieux, ou l'option salle de travail, en gueulant sur les lycéens qui ne comprennent pas pourquoi les prépas ont besoin de silence... Je vous rassure, on finit par s'y habituer, et au moins, on sait bosser nos khôlles dans des conditions pas toujours idéales ! Et puis le plus souvent, en gueulant un peu, on a du silence.

Ensuite, direction la cour. Rien à dire si ce n'est qu'elle est plus jolie, mais vu le temps qu'on y passe... La cour donne surtout sur la cantine. Alors là... bon, les gens qui y mangent tous les jours sont apparemment encore vivants, donc j'imagine que c'est faisable, mais je n'ai pas eu ce courage (il y a deux options de cantine : manger tous les jours ou 2 jours seulement, sachant qu'on doit fixer ces deux jours dès le début de l'année et qu'on n'est pas remboursé en cas d'absence). L'avantage, c'est qu'il y a rarement beaucoup queue, ou du moins toujours la possibilité de passer tôt (dès 11h30).

Et une fois sorti du lycée, il y a Beaubourg à une dizaine de minutes à pieds (bibliothèque gratuite), les Halles et la place de la Bastille (pour ceux qui n'iraient pas bosser directement après leurs 10h de cours. ^^)

Deux trois précisions « techniques » encore : les cours commencent à 8h15 tous les jours (plutôt un avantage pour ceux qui habitent loin !) et ne finissent jamais après 18h (à vérifier pour les élèves qui font l'option théâtre...). Le lycée ferme vers 19h/19h30, donc les khôlles ne finissent jamais plus tard, en général vers 16/17h je crois.


Voilà pour l'aspect technique qui, d'ailleurs, a l'air de ne pas être très favorable à VH. C'est clair que si vous cherchez un lycée qui a 10 classes prépas et faire 8000 m², vous frappez à la mauvaise porte. VH est vraiment un lycée à taille humaine, avec les inconvénients que ça comporte. Je viens d'un collège-lycée de 2000 élèves, et je vous assure qu'un petit lycée est plus agréable !

Ce qu'il y a surtout à VH, c'est l'ambiance. Evidemment, l'ambiance doit varier d'une année à l'autre, puisque les élèves sont différents, mais je crois que la réputation globale du lycée attire des gens qui cherchent une ambiance saine, donc on se retrouve avec des élèves qui n'ont pas envie de se tirer dans les pattes pour être les meilleurs. Bien sûr, chaque promo est différente, donc je ne parle que de ce que je connais, mais je ne pense pas que les élèves de l'année prochaine seront des monstres prétentieux ! Bref, je suis venue à VH parce qu'on m'en a vanté la bonne ambiance, et on ne m'a pas menti : il n'y a aucune compétition malsaine dans la classe, pas d'élèves qui veulent écraser les autres pour être les meilleurs (les seuls qui jouent ce jeu se retrouvent très vite isolés de la classe, vous verrez). Globalement, il y a plutôt une ambiance d'entraide, même s'il y a forcément des groupes qui se forment par affinités, et des gens qu'on apprécie moins que d'autres. Les profs ont tendance à penser que notre promo n'est pas assez studieuse parfois, mais d'un autre côté, c'est agréable de savoir que la veille d'un DST ou d'un devoir à rendre, la grande majorité de la classe est autant dans la m*rde que vous !

Aucun prof (oui oui, je sais, je ne devais pas en parler...) ne correspond spécialement à l'image des clichés répandus sur les profs de prépa. Ils sont avant tout humains, si si ! Ensuite, il y en a de plus exigeants que d'autres, mais ça vous le découvrirez une fois sur place. Les profs le disent eux-mêmes : ils nous maternent (trop, selon eux, évidemment !). Même s'ils ont tous une large tendance à nous noyer sous le boulot, il est toujours possible de faire décaler une khôlle pour cause de crise d'angoisse (la veille bien sûr... parce que le jour même, c'est possible mais dangereux !), par exemple. C'est particulièrement en khôlle que ça s'observe : les profs ne sont jamais aussi sympas qu'en khôlle. Bon, évidemment, ça dépend du prof et de votre prestation (certains profs ont tendance à être plus secs avec les élèves qui se ramassent), mais je pense par exemple à la prof d'histoire (en plus je m'étais promis de ne citer aucune matière...), qui me donne limite envie de passer une khôlle tellement elle est adorable pendant l'entretien (qui se résume surtout à : « Comment se passe la prépa pour vous ? », « Vous voulez faire quoi plus tard ? », « Comment ça, vous ne voulez pas aller en khâgne ?! »). Ensuite, je sais que certains profs eux-mêmes ont tendance à penser qu'en étant si sympas, ils nous ménagent trop, mais bon, au moins la pression ne vient pas directement d'eux ! Un dernier mot peut-être sur les professeurs : ceux qui pensent que les très bons professeurs sont ceux des grandes prépas et que les autres atterissent dans les petites prépas ont tout faux ! Comme partout, il y a de très bons professeurs, et d'autres qu'on apprécie moins. Mais ça, je vous laisse le découvrir par vous-mêmes... (sachant quand même que depuis cette année, je sais que je veux continuer la philo l'année prochaine, mais je n'en dirai pas plus...)


Cet article commence à être un peu longuet, mais j'aimerais quand même dire un mot sur tous les « petits plus » du lycée. D'abord, il y a l'option théâtre (en plus de géographie, LVB renforcée, latin/grec renforcé, une 2ème langue ancienne...). Je ne vous en dirai pas grand-chose, vu que je ne la suis pas, mais les élèves qui eux la suivent ont l'air vraiment très heureux de leurs cours ! Ils ont des semaines bien plus chargées que les nôtres (minimum une sortie théâtre par semaine), mais quand on aime, on ne compte pas ! En fait, le petit plus de cette option est surtout que dès le début de l'année, le professeur de théâtre propose à toute la classe des abonnements pour 5/6 théâtres, que les élèves de l'option sont obligés de prendre, et que les non-optionnaires peuvent également choisir. Du coup, si vous prenez par exemple 3 abonnements à des théâtres différents, vous aurez une dizaine de sorties théâtre dans l'année, ce qui est très sympa quand on aime ça ! La prof de français propose aussi 4/5 spectacles dans l'année, et même si au final, ça revient très cher pour les optionnaires de théâtre, je vous conseille, si vous le pouvez, d'y aller, parce que tous les spectacles choisis par la prof m'ont beaucoup plu (alors que j'ai eu quelques surprises du côté des spectacles proposés par le prof de théâtre) !

Ensuite, il y a aussi un voyage organisé chaque année. Bon, pour être honnête, chaque année jusqu'à celle-ci, puisque suite à des petits problèmes, le nôtre est compromis. Je ne peux pas dire si l'année prochaine, un voyage sera organisé ou non, mais cette année, nous partons quand même un week-end à Bruges, ce qui reste sympathique ! Tout ça pour vous dire qu'à VH, nous avons la chance d'avoir des professeurs se bougent pour faire découvrir des choses à leurs élèves !


Voilà, je crois avoir fait à peu près le tour de la question, peut-être même trop en détails, parce que j'ai un peu peur d'avoir démystifié la prépa, dont l'aura mystérieuse a quelque chose de flippant et d'euphorisant à la fois... Je finirai sur un détail dont je n'ai pas parlé jusque là : il n'y a qu'une Hypokhâgne à Victor Hugo, c'est-à-dire qu'une seule année, et pas de Khâgne. Mais rassurez-vous : les élèves qui ont le niveau passent en Khâgne dans un autre lycée, et il y a chaque année des élèves qui arrivent en seconde année dans des lycées prestigieux, donc avoir été dans une « petite » prépa en HK n'est pas pénalisant pour la suite ! D'ailleurs, je pense même que c'est un avantage, et que ça contribue à créer une ambiance sans doute moins « studieuse/élèves parfaits » que dans une autre prépa, mais sûrement plus seraine et détendue !


Bien sûr, si vous avez des questions supplémentaires, je suis là pour y répondre !

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 18:54





Vous avez lu dans l'article précédent des évidences à propos de l'aspect technique du choix des prépas, c'est-à-dire la fameuse liste de voeux.

Mais en fait, j'aimerais surtout, avec le recul dont je dispose maintenant, vous donner quelques conseils sur le choix de SA prépa, c'est-à-dire de la prépa qui convient à chacun plus spécialement.
Mes conseils valent ce qu'ils valent, ils sont tirés de mon expérience personnelle et de ce que j'ai pu voir à droite et à gauche chez d'autres hypokhâgneux, à vous d'en retirer ce qui vous intéresse !


Pourquoi la prépa ?

D'abord, avant de vous demander quel lycée choisir, demandez-vous pourquoi vous voulez aller en prépa : même si toutes les prépas ont avant tout vocation à préparer au concours de l'ENS, l'esprit n'est pas le même d'un établissement à l'autre.

Si votre objectif ultime est l'ENS, il paraît assez logique de choisir un lycée dont le taux d'intégration est élevé. Evidemment, les très bons établissements le sont car ils choissent de très bons élèves : un très bon élève n'a pas besoin, à mon avis, d'être dans une prépa 4 étoiles (enfin vous avez compris l'idée) pour réussir. Ensuite, à vous de voir si pour réussir, vous avez besoin de vous mesurer à dix fois meilleur que vous, si vous n'avez pas peur de vous retrouver en fin de classement et si vous recherchez ce type d'émulation. Je suis moi-même, par choix, dans un « petit » lycée, et j'ai pourtant été la première, aux portes ouvertes de mon lycée, à conseiller aux élèves dont le but était les concours de se diriger plutôt vers les « grands lycées ».

Il y a aussi des élèves qui, comme moi, sont entrés en prépa simplement pour approfondir les matières du lycée, se donner un ou deux année(s) de réflexion avant de faire un choix entre toutes ces matières, pour acquérir une certaine culture générale et apprendre à bosser. Pour moi, que les concours n'intéressaient (et n'intéressent) absolument pas, il était évident que j'allais me diriger vers un lycée réputé pour sa bonne ambiance plutôt que pour ses bons résultats à l'ENS (loin de moi l'idée que les deux sont incompatibles, mais je ne pense pas que le premier argument des « grands » lycées soit « Venez chez nous, l'ambiance est géniale ! », ce qui n'empêche pas l'ambiance d'être bonne dans ces lycées-là aussi).

Encore une fois, l'opposition est caricaturale : en entrant en prépa, on ne sait pas trop pour quoi on s'est engagé, et on fait souvent des découvertes au fil de l'année, donc on peut très bien arriver en Hypokhâgne en ayant dans l'idée d'intégrer la fac l'année suivante et se retrouver finalement en Khâgne. Bref, vous pouvez aussi décider de choisir des prépas uniquement en vous basant sur des statistiques, c'est une façon comme un autre de choisir.


Une prépa à son niveau

Le niveau d'une prépa est fait par ses élèves, ok. Il n'empêche qu'il y a tout de même des tendances générales, vu que les très bons élèves se dirigent souvent vers les mêmes lycées.

Quand je suis allée voir mon conseiller d'orientation en Terminale, il m'a dit : « Choisissez une classe prépa à votre niveau, ni trop forte, ni trop faible. » Je pense que c'était un conseil plus que sensé. La difficulté, ensuite, c'est d'estimer son niveau par rapport à la prépa.

On dit souvent que si une prépa nous a accepté, c'est qu'on a le niveau pour cette prépa. Que dire alors des élèves qui finissent derniers de leur prépa ? Peut-on dire qu'ils ont « le niveau » ? Puisque les grands lycées disent au revoir à certains de leurs élèves en fin d'Hypokhâgne, on peut se dire que non. Je veux en venir au fait qu'on peut être accepté dans une prépa alors qu'on n'y croyait pas du tout, mais qu'on peut aussi se casser complètement la gueule une fois admis dans cette prépa : le plus dur, ce n'est pas d'être admis, c'est de faire ses preuves une fois en prépa.

S'il y a bien une question à se poser quant au choix d'aller en prépa, c'est celle-là : « Comment réagirais-je si je finissais dans les derniers de ma prépa ? » Je ne suis pas en train de dire que si vous n'êtes pas sûrs dans les premiers, il faut laisser tomber ! Mais rares sont les élèves de Terminale admis en prépa qui savent ce que ça fait de se retrouver en queue de classe, puisqu'ils ont la plupart du temps eux-mêmes été choisis parce qu'ils faisaient partie des meilleurs élèves ! Alors évidemment, ce n'est pas facile de savoir comment on réagirait sans avoir vécu cette situation.

Avec le recul, je pense que j'aurais très mal supporté le fait de finir 47ème/48 dans un « grand » lycée, et que je n'aurais pas du tout vécu la prépa de la même façon. A mon avis, le plus confortable est de se retrouver dans une prépa où on fait partie de la 1ère moitié de la classe. (Ce qu'on ne peut pas savoir avec certitude avant d'y entrer, c'est bien la difficulté !)

Mais il y a des élèves qui vivent bien leur classement, donc je suis loin de vouloir déconseiller aux élèves qui tentent les « grands » lycées « pour voir » de les inclure dans leurs voeux.

Quant à la tendance inverse, c'est-à-dire celle qui consisterait à se retrouver dans une prépa trop faible pour soi... je pense qu'elle n'existe pas ! C'est un fantasme de très bon élève de Terminale, qui se dit : « Je préfèrerais être 30ème dans une prépa très sélective que 1er d'une 'petite' prépa ». D'abord, il y a de très bons élèves partout : qui vous dit que vous ne trouverez pas plus fort que vous dans une petite prépa ? (Pour y être, je vous assure qu'on y trouve des gens aussi brillants qu'ailleurs !) Ensuite, les profs ne nivellent jamais par le bas : je ne pense pas que les cours d'une 'petite' prépa soient d'un moins bon niveau que les cours d'une 'grande' prépa !

Bref, le mieux est de se retrouver dans une prépa qui vous donnera les moyens de réussir, c'est-à-dire où vous ne vous sentirez pas accablé par votre classement et où vous aurez envie de faire encore mieux. Plus facile à dire qu'à faire...


L'environnement

Un élément qui paraîtra peut-être accessoire à certains, mais qui n'est pas forcément négligeable dans un type d'études où on passe la moitié de sa journée dans le même bâtiment !

Le mieux est évidemment d'aller aux portes ouvertes, mais il est sûrement trop tard pour ça maintenant. Certes, vous n'aurez pas forcément le temps de vous balader tous les jours dans le quartier de votre prépa, mais avoir une bibliothèque, des cafés à proximité peut être un atout. (Encore plus si vous êtes internes, j'imagine.)

Vous verrez qu'en hiver, quand il fera nuit quand vous vous lèverez, nuit quand vous rentrerez chez vous, vous serez sûrement bien contents de retrouver chaque jour un environnement que vous appréciez.


Le transport

Je finis par le point le plus matériel, mais indispensable : le trajet pour aller de chez vous à votre prépa. Bon, si vous êtes internes, ou que vous avez la possibilité d'habiter en foyer, forcément ça change la donne. Mais si vous restez chez vos parents, réfléchissez bien au trajet qu'il vous faudra effectuer chaque jour pour vous rendre dans votre prépa : la plupart du temps, les cours commencent tôt et finissent tard, et passer du temps dans les transports en commun est le dernier truc qu'on ait envie de faire après les cours...

Honnêtement, si deux prépas vous tentent autant l'une que l'autre, n'hésitez pas : choisissez la plus proche de chez vous ! Ce n'est pas tellement pour moi le problème du temps de travail en moins, mais plus de la fatigue accumulée.

On parle souvent d'un maximum d'1h aller/retour de transports par jour. A Paris, je considère ça comme un luxe : jusqu'à 1h30 a/r de trajet, ça reste largement supportable. Ensuite, à vous de voir si vous vous sentirez capables de tenir le rythme pendant une année. (Pour info, il y a une élève dans ma classe qui a près de 3h a/r de transports par jour ! C'est loin, très loin d'être des conditions idéales pour la prépa, mais elle tient le coup.)


Voilà, je crois n'avoir rien oublié de fondamental, je m'arrête donc là pour les conseils.
Ah non, un petit dernier pour la route : la meilleure façon de vous faire une idée de la prépa que vous envisagez est... de parler avec des (hypo)khâgneux de cette prépa ! Ils ne seront pas forcément très objectifs, mais au moins ils auront sûrement des réponses à vos questions, s'étant posé les mêmes à votre place !


(Bientôt, un article à venir sur ma prépa, puisque j'ai eu pas mal de questions sur le sujet.)

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28 février 2009 6 28 /02 /février /2009 18:51




Nous sommes déjà le 28 février, et d'ici moins d'un mois, les inscriptions sur admission post-bac seront closes. En hypokhâgneux consciencieux, vous avez probablement déjà fait votre liste de voeux, mais peut-être n'est-elle pas encore définitive. Le système d'admission post-bac a l'avantage de permettre de demander plusieurs lycées très sélectifs sans que ceux-ci ne connaissent l'ordre dans lequel vous les avez placés, mais a l'inconvénient de vous obliger à réflechir particulièrement à l'ordre de vos voeux, puisque que lorsqu'une prépa vous accepte, tous vos voeux moins bien classés sont automatiquement annulés.
Pour avoir moi-même beaucoup hésité sur ma liste de voeux, je vais tenter une petite synthèse sur les "règles" de la liste de voeux, règles de bon sens, que vous trouverez sans difficultés en parcourant quelques forums consacrés aux classes prépas, mais qui méritent d'être répétées.

Si des (hypo)khâgneux passent par là, qu'ils n'hésitent pas à me corriger / me compléter, ces conseils étant loin d'être exhaustifs et parfaits !


Comme je le disais, il y a l'aspect 'technique' : une liste cohérente est d'abord une liste où les prépas sont classées par ordre de préférence ET par ordre de sélectivité (quand il y a une grande différence de sélectivité entre plusieurs établissements).

Pour l'instant, imaginons qu'il y a trois voeux dans votre liste, classés dans l'ordre suivant :

1. La prépa la plus proche de chez vous, moyennement sélective
2. Un établissement « de rêve » super sélectif, auquel vous osez à peine rêver
3. Une prépa « parachute » où vous pensez être sûrs d'être acceptés quoiqu'il arrive

Dans cet ordre là, l'établissement de rêve compte comme un voeu blanc : si vous n'être pas acceptés dans votre prépa de proximité, vous pouvez être sûr que la prépa de rêve ne vous acceptera pas non plus.

Ca paraît évident, mais je dis ça surtout pour ceux qui demandent des prépas parisiennes : si une option vous plaît dans tel ou tel lycée moyennement sélectif, ne mettez pas H4 ou LLG derrière ce lycée. Si vous n'êtez pas acceptés par le premier, il est certain que le second ne voudra pas non plus de vous.

Il faut donc combiner la sélectivité et les affinités avec le lycée : si une option en particulier vous fait rêver, alors choisissez un lycée qui la propose et laissez tomber les établissements qui font rêver par leurs taux d'intégration à l'ENS.

Bref, renseignez-vous bien sur la sélectivité des différents lycées que vous demandez, particulièrement à Paris où il y a des prépas DE TOUTES LES SELECTIVITES, histoire de monter une liste de voeux cohérente et de ne pas gâcher des voeux pour rien.


Une fois que vous vous êtes renseignés sur les prépas que vous envisagez, il faut monter une liste qui vous plaise mais aussi qui vous garantisse une place quelque part.

Je pense qu'on peut distinguer trois cas différents :

- le très bon élève, toujours premier ou presque, qui dispose donc d'un très bon dossier. Il peut prendre le risque de demander une majorité de prépas très sélectives, mais il faut TOUJOURS une prépa « de sécurité » : même si vous êtes persuadés d'être acceptés par votre premier voeu, on ne sait jamais ce qui peut arriver, et il serait vraiment bête de se retrouver sans rien pour avoir été trop ambitieux. Et puis si vous votre dossier est si bon, vous n'atterrirez sûrement pas dans votre dernière prépa !

- le bon élève, toujours en tête de classe, qui dispose d'un bon dossier, mais parfois avec quelques points négatifs. Parcourez un peu les forums consacrés à la prépa, tous conseillent une liste équilibrée, à savoir 2 prépas de rêve + 2 prépas de moyenne sélectivité + 2 prépas de sécurité. Bien sûr, la manière de faire une liste de voeux est loin d'être une science exacte, mais au moins vous n'aurez pas le regret de ne pas avoir tenté les prépas les plus sélectives mais vous ne prendrez pas non plus le risque de vous retrouver sans rien

- l'élève moyen, pas toujours en tête de classe, au dossier pas très homogène. Il ne faut pas croire qu'en prépa, il n'y a que des génies, des élèves avec 16 de moyenne partout : de la même façon qu'il y a des prépas de tous les niveaux, il y a des élèves de tous les niveaux en prépa. Si vous savez que vous n'aurez pas forcément l'appui de vos professeurs, si vous avez des appréciations négatives (bavardages, absences, retards), cela peut être beaucoup plus pénalisant que de mauvaises moyennes. Demandez toujours la ou les prépas que vous fait/font rêver, mais faites bien attention de demander suffisamment de prépas peu sélectives (plus de 2 si possible).


Vous remarquerez que je n'ai jamais donné d'indication de moyenne : un 16 dans un établissement ne vaut pas forcément un 16 dans un autre, je trouve assez absurde de se baser uniquement sur sa moyenne pour estimer son niveau. Le plus important semble surtout le classement au sein de la classe et les appréciations.

A partir de ces trois cas (vraiment caricaturaux, je vous l'accorde !), à vous de faire votre petite mixture d'apprentis hypokhâgneux : personne ne vous oblige à demander une prépa très sélective en 1er voeu, ni même à utiliser tous vos voeux. Et si vous préférez aller en fac plutôt que de finir dans une 'petite' prépa, ne demandez que les prépas qui vous font rêver ! Le tout est d'avoir une solution quoiqu'il arrive, pour ne pas se retrouver sans rien le dernier jour des résultats d'admission.

N'oubliez pas non plus que la règle d'or de la liste de voeux est : NE VOUS CENSUREZ PAS ! Vous ne saurez jamais si un comité d'admission a éclaté de rire devant votre dossier, et il serait vraiment dommage d'entamer une Hypokhâgne avec plein de regrets (« Ah, si j'avais envoyé mon dossier au lycées X ou Y... ») ! Ne pas se censurer donc, tout en restant prudent.

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18 janvier 2009 7 18 /01 /janvier /2009 15:26

J'ai attendu d'avoir tous mes résultats avant de poster cet article, et, maintenant que la géo nous a été rendue, ce premier concours blanc est officiellement achevé. Pfiou. Il y a un décalage immense entre les épreuves elles-mêmes, où j'étais crevée, en pleine panique et où je comptais les jours avant les vacances, et la distribution des copies, qui a l'air de se faire si facilement, si naturellement... Enfin je ne sais pas trop comment exprimer ce sentiment, mais c'est une sorte d'impression de « Quoi ? Tout ça pour ça ? » En tout cas, le moins que l'on puisse dire, c'est que la deuxième partie du concours blanc a été plus supportable que la première.

L'intérêt du concours blanc, c'est que c'est une façon de se « mesurer » aux autres, ou plutôt de se situer dans la classe, et c'est une des choses auxquelles je me raccroche en prépa, où les notes ne veulent plus dire grand chose : mieux vaut être 8ème avec 9 de moyenne que 15ème avec 10. Donc, quand on me rend une copie, ce qui m'intéresse surtout, c'est la moyenne de la classe, et le nombre d'élèves au dessus de la moyenne, qui est devenue mon objectif dans pas mal de matières. Et puis ça aide à relativiser : quand il y a 6 élèves au-dessus de la moyenne, ce n'est pas grave d'avoir un 7 ou un 8, enfin ce n'est pas catastrophique, d'autant plus que la moyenne n'est souvent pas très élevée non plus.

Un petit retour sur les résultats :


Géographie : 7. Ca se confirme, je suis une vraie m*rde en géographie. En relativisant, on peut dire que j'ai progressé, puisque j'avais 6,5 au premier DST... ^^ Sur le coup, ça m'a fait rire, mais quand j'ai vu que j'étais 41ème/48 sur tout le semestre, alors que partout ailleurs, je ne descends pas en dessous de 9ème, ça m'a quand même légèrement vexée. Je suis clairement nulle en géo, mais j'avoue que je n'ai jamais rien fait pour y remédier, donc j'ai décidé de me motiver pour les 2ème semestre, parce que je pourrai difficilement faire pire que ça. Pas d'indication moyenne / élèves au-dessus de 10, mais la moyenne de classe doit s'approcher de 9.

Latin : 13,5 en version + exos de grammaire et 13 en culture antique. Pour les exercices de langue, je suis plutôt satisfaite, même si le barème de la version a été beaucoup plus large qu'au concours : en gros, on aurait dû avoir la moitié de notre note... 8 de moyenne pour les 12 élèves de Latin grands débutants. Pour la question de culture antique, si on considère que je l'ai faite en 45 minutes alors qu'elle aurait dû me prendre 2h, je pense que je ne m'en sors pas si mal. 10,2 de moyenne de classe.

Français : 10. Alors là, franchement, j'ai pas tout compris : la seule partie dont j'étais contente a été la plus ratée et les deux autres parties, que j'avais vraiment rédigées au pif, ont plu à la prof. Elle a elle-même avoué que le sujet était difficile, mais quand même... En tout cas, ça me rend plutôt optimiste pour la suite : j'ai hâte de tomber sur un sujet que j'ai compris, pour voir ce que ça donne. :P 7,6 de moyenne de classe et 9 élèves au-dessus de la moyenne.

Histoire : 10. Si vous vous souvenez de mon bilan, c'était une des seules matières où je pensais pouvoir atteindre la moyenne. Mon plan était effectivement pourri, et je n'ai quasiment que des remarques négatives tout le long de ma copie, mais apparemment j'ai limité la casse... 7,3 de moyenne de classe et 6 élèves au-dessus de la moyenne. (La prof s'est 'défoulée' en rendant les copies, d'ailleurs...)

Allemand : 12 pour l'épreuve de réflexion et celle de langue. Pas une énorme surprise pour la version, en revanche plutôt contente pour les questions de réflexion, d'autant plus qu'il n'y avait pas tant de fautes que ça en fait... Je passe la moyenne de classe, puisqu'étant seulement 4 élèves en LVB, ça commence à ne plus vouloir dire grand chose...

Philosophie : 10. Plutôt contente, d'autant plus que je suis un peu passée à côté du sujet. 8,4 de moyenne de classe et 15 élèves au-dessus de la moyenne.

Anglais : 12, 6 (10,7 à la version et 14,5 au commentaire). Ca s'est confirmé : j'ai foiré la version. Enfin ç'aurait pu être pire, mais j'ai enchaîné les contre-sens, donc j'ai perdu un nombre de points impressionnants sur quelques phrases. Quant au commentaire... j'ai majoré ! Sur un texte pourri en plus, donc je ne me plains pas. 7,7 de moyenne de classe et 9 élèves au-dessus de la moyenne.


Conclusion : j'ai été presque aussi étonnée par les résultats du concours blanc que par ceux du bac ! Evidemment, quand on sait que dans la plupart des matières, la meilleure note était de 14 (voire 16 en géo, je crois), ça fait relativiser, mais dans l'autre sens : 10, c'est correct quand on voit le nombre d'élèves au-dessus de la moyenne à chaque fois, mais ça n'a rien de génial. Mais globalement, si on met de côté la géographie, j'en tire un bilan plutôt positif, et je peux essayer de viser plus de la moyenne dans certaines matières, comme en français où je n'ai jamais dépassé 10/20.
Et puis, pour les pauvres petits futurs hypokhâgneux que sont certains d'entre vous, c'est l'occasion de voir à quoi ressemble une moyenne de classe en Hypokhâgne. :P

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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 21:44

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Vous êtes plusieurs élèves de Terminales à me poser régulièrement des questions en me laissant des commentaires, et vous avez pu remarquer que je mets en général un certain temps avant d'y répondre, tout simplement parce que j'évite de le faire entre deux conjugaisons de latin...

Ce micro article, donc, pour vous conseiller un petit forum destiné tout particulièrement aux (futurs) élèves de prépa littéraire, qui m'avait vraiment motivée pour entrer en prépa, et qui n'attend sûrement que de jeunes et frais (niark niark) futurs hypokhâgneux pour s'animer.


Rendez vous sur Hypoland, donc !
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14 janvier 2009 3 14 /01 /janvier /2009 20:14

Déjà, une bonne année à tous ! Je ne suis pas super douée en ce qui concerne les voeux, alors je me contenterai de souhaiter bon courage pour le bac à tous les Terminales qui passent ici de temps en temps, et bien sûr, je leur souhaite d'être acceptés dans la prépa de leurs rêves ! Une bonne année aussi à mes camarades hypokhâgneux, we will survive !


Voilà, après cette accumulation de points d'exclamation, un rapide (si si, je peux le faire ^^) point sur la rentrée.

Sur le plan de la fatigue, je commence vraiment à ressentir les effets de ces 4 premiers mois passés à faire des demi-nuits, voire des tiers de nuit : je recommence à dormir plus de 6h par nuit, mais je n'arrive pas à être vraiment en forme pour autant... Mais le point positif, c'est que j'arrive enfin à me fixer des limites en ce qui concerne le sommeil, donc j'espère bien carburer en cours (= réussir à me concentrer en latin pendant deux heures, par exemple...) d'ici quelques semaines. Bon, forcément, le fait que la rentrée se fasse en douceur aide, et je sens que le retour au rythme prépa va être difficile.

Mais j'ai souvent entendu dire que passé le mois de décembre, on a franchi un cap, et je pense être plutôt d'accord avec ça : j'ai l'impression que le plus dur est derrière moi, même si je ne me lève pas forcément pleine d'enthousiasme tous les matins. Quand je repense qu'en septembre, je me demandais comment je pourrais tenir jusqu'au bout de l'année, le début de l'année me semble bien loin...

Question orientation, j'essaierai d'y consacrer un article plus tard, mais je n'ai toujours pas changé d'avis : direction la fac l'année prochaine ! Non pas que la prépa ne me plaise pas ni que je doute d'avoir le niveau (pour l'instant en tout cas, ce n'est pas trop le problème) mais je ne me vois pas passer une année de plus aussi fatigante, sur tous les plans, que celle-là. Sans compter que les concours que l'on peut passer en Khâgne ne m'intéressent absolument pas, et que je commence à avoir un projet précis en tête pour les années qui suivent. Je savais que j'allais en Hypokhâgne pour me laisser un an de réflexion, pour apprendre, pour me tester aussi, et je pense que c'est plutôt réussi ! Mais je dois avouer que si mon lycée proposait une khâgne, je me poserais plus sérieusement la question... Je n'ai pas envie de tout recommencer dans un nouveau lycée, avec de nouveaux élèves.


Bref, l'année a repris calmement, même si les khôlles recommencent en ce qui me concerne dès vendredi et que les profs recommencent sans avoir l'air d'y toucher à nous noyer sous le boulot.

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