Ces derniers jours ont comme un goût de vacances. En théorie, les cours s'arrêtent fin juin (voire début juillet, c'est un peu le flou complet), mais le conseil de classe se tient mercredi prochain. Donc les « cours » continuent... après le conseil. Ah ah. Disons que quand on sait qu'on n'ira pas en Khâgne l'année prochaine, la situation n'est pas désagréable. Pas désagréable non plus, le petit débat intérieur pour déterminer à quels cours on va se donner la peine d'aller après la date fatidique... Tout ça pour dire que la pression s'est étrangement relâchée ces derniers jours. Plus de contrôle de vocabulaire / grammaire / civilisation. Plus d'exposés, de khôlles, de DST. Plus de dissertations, de commentaires. C'est la première fois de l'année où je ne suis pas en retard dans mon boulot. Waw. J'essaierai de poster quelques articles d'ici juillet, histoire de revenir un peu sur cette année.
Mais d'abord, tadaaaaaaaaaaaaaaaaaam : les résultats du 2ème CB ! Autant dire qu'ils n'ont aucune importance pour moi, mais...
Anglais : Bizarrement, j'ai réussi la partie que je rate d'habitude et relativement raté celle qui ne me pose généralement de problèmes. 15,8 à la version, donc, ma meilleure note de l'année dans cet exercice, et 12 en commentaire. Si on considère la moyenne de la classe en commentaire, ce n'est pas si mal, mais je suis un poil frustrée quand même, vu que pour le coup, c'est ma moins bonne note en commentaire ! Et puis j'avais bien aimé le texte... Comme quoi, on peut commenter très bien un texte qu'on déteste et vice-versa.
8,7 de moyenne de classe pour le commentaire (meilleure note = 16) et 10,6 de moyenne en version (je ne connais pas la meilleure note).
Allemand : 13 en commentaire, 14 en version. Et là je bénis la prof, qui nous a donné un texte extrait d'un bouquin qu'on étaient censés avoir lu en français avant, parce que j'imagine pas la cata sinon... Bref, plutôt contente, même si je sais que le droit au dico unilingue m'a beaucoup aidée en version.
Vu qu'on est 9 seulement, je passe la moyenne, les meilleures notes devant être 14 pour les deux exercices.
Géographie : Le fait d'avoir choisi le sujet avec fond de carte m'a permis de sauver les meubles : 9, soit ma meilleure note en devoir écrit de géo jusque là. \o/ Il a fallu que je cherche longtemps dans le commentaire de la prof la raison pour laquelle j'ai eu 9 plutôt que 6 : « Nécessité d'entrer dans une construction plus rigoureuse pour valoriser le sérieux de votre travail » ! Mandieu, un point positif !! D'un côté, je me dis que le fait que j'ai un minimum bossé cette épreuve a au moins été remarqué, mais de l'autre, je trouve que la remarque sonne très « élève gentil mais un peu con ». J'en suis presque à regretter qu'il n'y ait eu que 3 devoirs écrits dans l'année en géo : j'aurais peut-être atteint la moyenne un jour, qui sait.
Aucune idée de la moyenne de la classe, sûrement au-dessus de 9, meilleure note = 17.
Français : 10,5 : putain, j'ai vraiment évité le pire. Le truc qui m'a vraiment fait plaisir, c'est que la prof a noté un minimum dans ses appréciations qu'on voyait que j'avais lu des trucs à côté du bouquin ! En fait je n'étais pas tellement à côté du sujet lui-même, mais j'ai oublié de développer des éléments franchement évidents... Mon seul regret, ce n'est n'avoir jamais dépassé le 10,5 à l'écrit en français. Pourtant, j'ai l'impression d'avoir progressé un minimum. Ptêtre que je me suis réveillée un peu tard...
Moyenne de la classe : 8,9, meilleure note = 14,5.
Philosophie : Alors là... LA surprise du CB. La prof, qui classe souvent les copies, appelle mon nom en premier et me dit « C'est vraiment bien. ». 14. J'ai majoré. C'était heuuuu... improbable ? J'ai majoré sans vouloir à tout prix caser mes références ou mes exemples appris par coeur... En faisant un plan globalement simple. Je crois vraiment qu'en philo, le 'bon sens' compte beaucoup, plus que le fait d'arriver à élaborer des raisonnements ultra-compliqués auxquels on ne comprend pas grand-chose soi-même... C'est sûrement le devoir le plus 'simple', le plus évident que j'ai fait de l'année.
Moyenne de la classe : 7,5.
Latin : Effectivement, énorme foirage à la version : 6, avec un barème ultra-méga surévalué. (Ma vraie note doit se situer autour de - 5698524. (Avant J.C., of course.)) Le texte était pas franchement compliqué pourtant, c'est bien le pire. Mais bon, légère panique pendant 3h + manque de temps = foirage. La meilleure note du groupe est de 18,5 en plus, ce qui prouve bien qu'elle était faisable, cette fichue version. Heureusement que je me rattrape avec la question de culture antique avec un 16, mais bon.
Comme en allemand, pas de moyenne/meilleure note.
Histoire : J'avais raison de bien la sentir, cette épreuve, même si je ne pensais pas réussir aussi bien : 14. De nouveau... la meilleure note ! :D Enfin on est deux à avoir eu 14, mais vous pigez l'idée. Ce dont je suis le plus contente, c'est de ne pas avoir de réflexion du type « Vous écrivez comme un pied, allez vous pendre plutôt que de me faire perdre mon temps ! » (nan, j'exagère, surtout que la prof en question est vraiment adorable...) en commentaire.
Moyenne de la classe : 7,5.
Finalement, c'est le CB pendant lequel j'ai le moins stressé et pendant lequel je suis le plus sortie entre les épreuves que j'ai le plus réussi ! Si j'étais 5ème la 1ère fois, je me demande quel va être mon classement ce coup-ci... ^^
Je n'ai pas de complexe à « afficher » mes notes parce qu'elles ne signifient rien pour moi : je ne vais pas en Khâgne. En fait, elles font du bien à l'ego, mais à part ça... Ah si : c'est drôle de dire aux profs « Oui, je suis sûre de ne pas vouloir aller en Khâgne ! » en sachant qu'on pourrait y aller. :D S'il y a bien un truc dont je suis fière dans ma scolarité, c'est d'avoir toujours choisi mon orientation et de n'avoir jamais rien fait par défaut : je suis allée en 1ère L alors que j'aurais pu aller en S (je veux dire que j'avais des notes passables dans les matières scientifiques, je suis sûre que je me serais profondément emmerdée en S et que j'y aurais sûrement été médiocre...), je vais rejoindre la fac alors que je pourrais (sur le papier du moins) aller en Khâgne. Je trouve ça important, quand même.
Malgré ce qu'on pourrait penser, je suis sûre de ne pas regretter mon choix, juste parce que ç'en est un : si je n'avais pas eu le niveau pour aller en Khâgne, je me serais sûrement demandé « Et si j'avais pu y aller ?... », ptêtre simplement par esprit de contradiction.
Bientôt, des articles avec un peu moins de chiffres !