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27 juillet 2014 7 27 /07 /juillet /2014 00:27

Et oui, ça fait presque 6 ans que je me suis lancée dans les études supérieures et que j'ai posté mon premier article sur ce blog.

Comme je trouve qu'il n'y a rien de plus frustrant qu'un blog laissé à l'abandon sans que l'on sache ce que son auteur est devenu, je reviens vous donner quelques nouvelles.

Comme vous le savez, l'année dernière, j'ai intégré un MBA (équivalent d'un M2) en Production Audiovisuelle à l'ESG, une école de commerce parisienne. Cette année m'a permis de suivre des enseignements moins théoriques qu'en fac et surtout d'engranger de l'expérience professionnelle via des stages, ce qui me manquait cruellement jusque là.
Je ne prétends pas avoir un avis général sur les écoles de commerce, car c'est univers auquel je me suis finalement assez peu intéressée, et qu'il y a énormément de types d'écoles de commerce différentes (les post-bacs, celles qu'on intègre après une prépa...) : à l'image des prépas, toutes les écoles de commerce ne sont pas à mettre dans le même panier.
Globalement, j'ai trouvé cette année très intéressante d'un point de vue profesionnel (tous mes profs étaient des professionnels de l'audiovisuel) mais, comparée à la fac, pas franchement d'une grande richesse intellectuelle... Disons que je suis vraiment contente d'avoir passé 4 ans de fac à réfléchir sur les films et à acquérir une culture cinéma, car c'est une chose que cette année d'école de commerce ne m'a absolument pas apporté (durée du cours sur l'histoire du cinéma : 6h dans toute la formation...).
Et pour aborder le sujet qui fache, si ça vaut peut-être le coup de débourser des milliers d'euros pour certaines écoles / formations particulièrement reconnues sur le marché du travail, je trouve que clairement, la formation que j'ai suivie ne vaut pas son prix si on la paie seul (c'est-à-dire sans faire d'alternance, cas où l'entreprise pour laquelle on travaille à côté des cours paie la formation). Et encore, ce n'était qu'une seule année à payer...

Pendant cette année de MBA, j'ai enchaîné les stages, ce qui m'aura permis de découvrir ce que j'avais envie de faire, et, ce qui est aussi important, ce que je n'avais surtout pas envie de faire.
Vers la fin de l'année scolaire, j'ai repassé le concours de la Fémis (toujours en distribution), en pensant avoir rendu un dossier bien meilleur que la première fois, et finalement je n'ai pas passé la première étape du concours malgré une bonne note à l'épreuve d'analyse, car je n'avais apparemment pas bien cerné le sujet du mémoire. Forcément, ça a été une grosse déception d'échouer alors que je m'étais autant investie dans le concours.
Je me suis retrouvée un peu paumée pendant les vacances d'été, ayant énormément de mal à réaliser que j'étais censée avoir fini mes études et devoir commencer à chercher un travail... N'ayant pas un CV sufisamment solide pour chercher un boulot, je me suis résolue à faire une inscription bidon en fac, pour pouvoir faire LE dernier stage qui me permettrait ensuite de me lancer sur le marché du travail. J'ai fini le stage en question (dans une grosse boîte de cinéma) en juillet dernier, et il y a une 15aine de jours, j'ai signé mon premier contrat de travail (dans une autre société) !

Après 1 an et demi à enchaîner des expériences plus ou moins réussies, je peux donc savourer mes deux mois de vacances avant de commencer mon premier boulot à la rentrée !

Si je devais faire un bilan de mon parcours étudiant, je dirais que j'ai très peu de regrets. Avec le recul, je pense que j'aurais dû avoir plus de courage (ou resister un peu mieux à la pression parentale) et ne faire qu'une licence de cinéma au lieu d'une licence de lettres en plus : j'aurais alors pu commencer à acquérir de l'expérience beaucoup plus tôt en parallèle de mes études.
Si j'avais un seul conseil à donner à tous ceux qui ne se destinent pas à la fonction publique, c'est d'ailleurs de commencer le plus tôt possible à acquérir de l'expérience en stage / service civique / alternance : votre formation (en particulier si vous sortez de fac) passera largement après vos expériences au yeux de vos futurs recruteurs ! En clair, on s'en fout pas mal que vous ayez fait votre licence de cinéma / médiation culturelle / communication dans telle ou telle fac : le plus important, c'est ce que vous aurez fait en parallèle et que vous pourrez indiquer dans la partie "expériences" de votre CV !

Voilà, à l'heure qu'il est, je pense qu'on peut dire que tout est bien qui finit bien, même si quelque part, ce n'est que le début... :)

 

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14 octobre 2012 7 14 /10 /octobre /2012 00:12

Plus de 4 ans après avoir fini mon année d'Hypokhâgne, il me semble que je peux enfin commencer à tenter de répondre à cette question : concrètement, une prépa, ça sert à quoi ? Une question que tout lycéen / hypokhâgneux se pose quand il ne veut pas devenir prof. Parce qu'il est évident que si vous voulez tenter un concours de l'enseignement, et en particulier l'Agrégation ou le CAPES, la question ne se pose même pas : la prépa est la formation idéale. Bien sûr, on peut aussi réussir en faisant toute sa scolarité à la fac (d'ailleurs, des majors de concours sortent régulièrement d'un parcours 100% fakheux !), mais la prépa facilite quand même bien les choses en posant des exigences et un niveau qui n'existe absolument pas pendant les premières années de fac.
Evidemment, quand on a choisi de faire une ou deux (ou trois...) années de prépa, qu'on a la tête dans le guidon, on ne se pose plus trop la question : on essaie de réussir au mieux et on se pose des questions quand on rejoint la fac. Mais quand on est au lycée, on peut légitimement se demander à quoi sert à la prépa. Clairement, la prépa s'adresse en priorité aux gens qui veulent devenir profs, et aux lycéens qui ne savent pas quoi faire après le bac mais possèdent un bon niveau général dans toutes les matières. Petits lycéens, si vous n'avez pas d'aversion pour telle ou telle matière, n'hésitez pas une seconde : allez en prépa !

Oui, mais pour quoi ? C'est ici que mes 4 ans de recul commencent à me servir. La prépa, ce n'est pas juste quelques années d'études intensives à dormir 5h par nuit pour tenter de finir premier à un classement. Scolairement, évidemment, ce sont des méthodes et une organisation qui vous servira pendant toute votre scolarité. Au niveau professionnel, quand on met de côté les concours de l'enseignement, l'intérêt de faire une prépa peut sembler assez réduit. Et pourtant, cet intérêt existe bel et bien.
La prépa est un véritable atout dans un CV. On me l'avait dit quand j'étais moi-même en HK, et je n'y croyais pas trop à l'époque. Après avoir passé un nombre plutôt conséquent d'entretiens pour des stages dans le cinéma (à première vue, pas grand-chose à voir avec une Hypokhâgne, donc !), j'ai pu constater à quel point c'était vrai.
D'abord, il y a les recruteurs qui sont eux-mêmes passés par une prépa, et qui sont donc contents de trouver un profil semblable au leur. Dans mon cas, on m'a posé des questions sur les mentions ("Mais c'est quoi exactement ? Ca n'existait pas à mon époque !"). C'est déjà un bon point.
Après, il y a l'effet "formation élitiste". Même ceux qui ne sont pas passés par une prépa savent qu'il s'agit d'une formation exigeante, qui demande beaucoup de rigueur et d'organisation. Et ça, ce sont des atouts qu'on peut très facilement faire valoir en entretien ! Par exemple, quand je postule à un annnonce qui mentionne qu'il faut être bien organisé, j'explique que j'ai dû apprendre à m'organiser en prépa (et en double licence, mais c'est une autre histoire...). Qu'une importante masse de travail ne me fait pas peur. Que je sais résister au stress.
Bien sûr, la prépa reste avant tout une expérience scolaire, mais il ne faut surtout pas hésiter à s'en servir pour mettre son profil en valeur, surtout quand on a très peu d'expérience professionnelle : avoir fait une prépa, c'est avoir des qualités qui peuvent intéresser un recruteur. Pour un premier stage, c'est vraiment quelque chose à ne pas négliger.

Tout ça pour dire aux petits lycéens timides qui se disent qu'une prépa ne leur servira à rien parce qu'ils ne veulent pas devenir profs : réfléchissez-y à deux fois... Je ne dis pas qu'avoir fait une Hypokhâgne vous permettra d'obtenir le job de vos rêves, mais c'est tout à fait possible de faire valoir  cette année scolaire dans un milieu professionnel totalement différent de l'enseignement !

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24 mai 2011 2 24 /05 /mai /2011 01:54

http://www.tv5.org/TV5Site/upload_image/webtv/v_serie/34_vignette_femis.jpg 

 

Quelque part, cette année (cette année de L3, et l'année de mes 20 ans, aussi) aura un peu été l'année des premières fois. Premier échec à un examen (merci le permis !), première vraie décision de bouger un peu ma petite vie de parisienne tranquille en allant vivre un an à l'étranger, et d'autres premières fois plus ou moins (in)attendues. Toutes réussies, si on excepte le permis. Mais il y a eu une autre première fois cette année, pas vraiment sentimentale : mon premier concours. Forcément, tout ça doit paraître un peu niais aux khâgneux et autres khûbes qui font maintenant office de routards des concours, mais pour moi, c'était tout nouveau.

Cette année, j'ai donc passé le premier concours national de ma vie : celui de la Fémis. Pour expliquer à ceux qui ne connaîtraient pas cette école, ou seulement de nom, une idée de ce qu'est la Fémis, c'est un peu l'ENS du Cinéma, avec Louis Lumière, une autre école parisienne. Tout étudiant en cinéma (à quelques exceptions près...) rêve, secrètement ou pas, d'intégrer la Fémis. C'est un peu « la voie royale » du cinéma, pour reprendre une expression totalement bateau souvent appliquée à la prépa. La Fémis (mandieu, tous ceux qui vont taper le nom de l'école dans Google vont atterrir sur mon blog, ç't'horrible !), même ceux qui la critiquent se laissent parfois tenter par son concours. Sortir de la Fémis, ce n'est pas forcément faire de bons films (encore que Tomboy... <3), mais c'est surtout être dans une école qui a un p*tain de prestige. (Prépa / Fémis, que tout ceci semble lié...)

Pour vous donner un rapide aperçu de la formation (initiale) offerte par l'école, il y a deux filières :
- la filière générale : elle recrute à Bac + 2 et concerne en gros les métiers plus ou moins artistiques du domaine du cinéma (réalisation, scénario, montage, scripte, image, son, production...). Elle s'effectue en 3 ans.
- la filière distribution-exploitation : elle recrute à Bac + 3 et est beaucoup plus professionnalisante et plus courte (dans les 1 an ½) que la filière générale. C'est assez explicite : elle forme aux métiers d'exploitant et de distributeur.
Clairement, la filière générale est beaucoup plus connue que la filière distribution-exploitation. Et donc, beaucoup plus demandée. Pour vous donner une idée, en 2010, sur 445 candidats en réalisation (la section la plus demandée avant scénario), 4 sont finalement entrés à la Fémis. Ca refroidit, hein ?

La Fémis, c'était, un peu comme la prépa, mon rêve de collégienne. Chaque année depuis la 4ème ou la 3ème, j'espérais arriver rapidement à Bac + 2 pour pouvoir tenter le concours dans la section scénario (169 inscrits, 6 admis...). Et puis finalement, je suis arrivée au niveau Bac + 2, et je n'ai pas passé le concours, pour plusieurs raisons. Et cette année, je l'ai passé en distribution-exploitation, encore pour d'autres raisons. Sans espérer intégrer l'école cette année, mais pour me frotter un peu à la réalité du concours, et voir ce que je 'vaux' pour eux.
Je me suis donc retrouvée, cette année, à guetter l'ouverture des inscriptions au concours. J'ai envoyé le formulaire et le chèque d'inscription, et bam, je me suis retrouvée sur la liste des inscrits au concours. Je m'étais dit qu'une fois que j'aurais payé et que j'aurais vu mon nom sur la liste officielle, je ne renoncerai pas lâchement. Et je n'ai pas renoncé.

Me voilà donc le 8 avril à l'université de Nanterre pour passer l'épreuve écrite d'analyse de séquence, boule au ventre et trouillomètre à zéro. Par chance, je tombe sur deux camarades de L3 de Ciné en arrivant sur le quai de Nanterre. Du coup je n'ai pas à pleurer toutes les larmes de mon corps parce que Nanterre est bien trop grande et que j'ai un sens de l'orientation pourri. On entre dans le bâtiment où se déroule l'épreuve et on se dirige vers la queue (il doit être 8h15, l'épreuve est censée commencer à 9h). On longe la queue, qui s'avère absolument interminable : elle fait plus de 3 bâtiments ! Je ne sais pas si c'est rassurant ou inquiétant, mais dans la file, on croise plein de têtes connues : de la promo de L3, on doit bien être une vingtaine au minimum.
30mn plus tard, on arrive aux portes de l'amphi, on émarge, et on entre. Avez-vous déjà entendu parler d'un amphi pouvant contenir 1 000 personnes ? Maintenant, oui. C'est plus impressionnant qu'une épreuve officielle de partiel, plus impressionnant qu'une épreuve de bac. Une foule immense, déjà assise, prête à composer. On s'assoie dans une rangée, vers la droite, et on attend patiemment que l'amphi finisse de se remplir.
Quand tout le monde (ou tous ceux qui ont fait le déplacement, vu que près de 400 élèves de la filière générale paient les frais d'inscription mais ne se pointent pas à l'épreuve d'analyse...) est arrivé, un homme prend la parole. Je ne sais plus si c'est le directeur de la Fémis, ou quelqu'un d'autre. L'amphi est tellement grand qu'on le voit de loin, comme iréel. Il est sympathique, rassurant. Pas de pression. Il nous souhaite bonne chance, nous fait rire en menaçant ceux qui tenteront de déborder du temps réglementaire de faire des effets stroboscopiques avec la lumière pour les forcer à rendre leurs copies. L'homme annonce le film dont la séquence à analyser est extraite :
Tournée de Mathieu Amalric. Quelques « oufs ! », d'autres réactions moins contentes. Moi je suis heureuse : Tournée, au moins, je l'ai vu. Et j'ai aimé. Et ce n'est pas un film obscur d'avant-garde tchèque sous-titré en hongrois.
Noir. Noir total : mes voisins ont eu la bonne idée d'amener une lampe de poche pour pouvoir prendre des notes pendant la projection. Moi je prends des notes à l'aveugle, sans certitude de pouvoir me relire. J'ai plein de choses à dire, plein d'idées. Fin de la séquence. 10 mn de pause, puis nouvelle projection de l'extrait. Nouvelles notes, nouvelles choses à dire. Au final, j'atteins presque le maximum de pages autorisés (une copie double et demie) et je sors, 30 mn avant la fin. En écrivant, j'étais très contente de mes idées. En me relisant, je trouve ça naze. Je rends ma copie, j'émarge de nouveau, je remarque au passage que 2 personnes de ma section ne sont pas venues. Tant mieux.
Je ressors, épuisée, vidée. Pas envie de parler. D'ailleurs je rentre toute seule, à la fac, enchaîner sur les cours de la journée auxquels je peux (et je dois) encore assister.

C'était mon premier concours.

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21 novembre 2009 6 21 /11 /novembre /2009 03:27

Il est 2h30 du matin, je viens de répondre à des commentaires postés sur mon blog il y a à peu près un mois, bref, rien à signaler. Comme promis, je vais essayer de faire un petit point sur la question des équivalences, et, dans la limite de mes connaissances, sur l'admission en khâgne. Pour ce dernier point, autant vous dire que je vais être très très brève, étant donné que j'ai suivi d'un peu loin la procédure d'admission en KH. D'un autre côté, elle concerne surtout les lycées sans KH, qui sont loin d'être majoritaires.

En théorie, quelques semaines (ou mois...) après votre entrée en prépa, se pose la question de l'inscription cumulative à la fac. En général, 90% des élèves sont un peu en panique parce qu'ils sont allés en prépa justement parce qu'ils ne savaient pas quelle matière ils voulaient continuer après le bac. Bon, il y a des gens qui ont déjà une préférence, donc ils choisissent sans trop de problème la matière dans laquelle ils voudront une équivalence. Et il y a les gens qui choisissent un peu au pif la matière et la fac. Pour la matière, à la rigueur, ce n'est pas trop problématique : vous pouvez tout à fait faire une inscription cumulative en Histoire et rejoindre la fac en Lettres après l'HK. Bon, forcément, c'est plus facile si vous vous êtes inscrits dès le début dans la bonne licence et la bonne fac... Pour la fac, il est également possible de changer après l'HK, mais j'ai cru comprendre que les démarches administratives étaient assez contraignantes quand même. (« démarches administratives », « contraignantes »... je crois qu'on appelle ça un pléonasme.)
Bref, si j'ai un conseil à vous donner (il est peut-être un peu tard pour les actuels HK...), c'est de choisir dès le début la bonne fac. Bon, je m'adresse surtout aux Parisiens, vu que je ne connais pas du tout les facs de province. Mais en gros, ne vous inscrivez pas à Paris III si vous hésitez entre une licence de Lettres Modernes et de Lettres Classiques, par exemple. Essayez de choisir une fac qui propose plusieurs des licences entres lesquelles vous hésitez. C'est comme ça que je me suis décidée pour Paris III, qui est une des rares facs à proposer à la fois des licences de Lettres Modernes, Philosophie et Cinéma.
Voilà, ça c'est pour le début de l'année. Mais c'est surtout à la fin de l'année que tout ça redevient important si vous décidez de rejoindre la fac (je ne sais absolument pas comment les élèves qui vont en KH se débrouillent, donc je ne m'avancerai pas sur le sujet). Il y a l'histoire des crédits. Là non plus, je ne veux pas trop rentrer dans les détails, pour éviter de dire trop de bêtises (si jamais certains veulent rectifier ce que je dis, qu'ils n'hésitent pas à poster un commentaire sous l'article !). En gros, une année en fac vaut 60 crédits (30 crédits par semestre). D'après ce que j'ai compris, la prépa a adopté le même fonctionnement depuis assez peu de temps, et, lorsque vous finissez votre première année, la prépa vous 'donne' vos 60 crédits si elle estime que vous avez réussi votre année. Bon, en théorie, tout le monde a ses crédits, sauf les gens ayant abandonné la prépa avant la fin de l'année, les sécheurs chroniques et ceux qui ont arrêté complètement de bosser : normalement, même si vous vous rétamez magistralement pendant l'année, les profs vous donnent vos crédits à condition que vous fassiez des efforts. Là, je vais dériver sur mon expérience personnelle, parce que je ne suis pas sûre que ça se passe exactement de la même façon dans toutes les prépas.
A la fin de l'année, les profs nous ont distribué plusieurs papiers. Une feuille pour la fac avec au recto un pseudo bulletin de notes à remplir (notes / appréciations, sans classements ni rien, j'crois que la fac n'a pas tout compris à la prépa...), des cases à cocher pour dire si on continuait en KH ou pas et au verso une « feuille de validation d'acquis » où la fac vous dit à quel niveau elle vous accepte, et si vous avez des cours à rattraper. (Enfin ça c'est pour Paris III et pas mal de facs parisiennes, mais il se peut que les choses soient un peu différentes ailleurs). La prépa envoie cette feuille à la fac, qui vous la renvoie et vous indique si elle vous accepte en seconde année (en général, c'est le cas).
Si je me souviens bien, vous avez aussi le droit à une feuille qui décrit le contenu des cours, et dont je n'ai jamais trop compris l'utilité, vu que la fac ne la récupère pas. Mais il y a surtout une feuille magique qui atteste que vous avez bien vos 60 crédits, et que vous avez donc validé une année dans le supérieur. Et accessoirement, vous avez aussi une mention pour votre année. Je ne vais pas rentrer dans les détails (ce sera la surprise, ah ah !), mais d'après ce que j'ai pu voir, à peu près tous les élèves qui ont eu leur passage avaient mention B minimum (c'est A / B / C / D / E / F je crois). Bref, on ne sait pas trop à quoi ça sert, sauf si vous avez les dernières mentions, qui vous font perdre vos crédits. Bon j'avoue, ça m'a fait quelque chose quand je me suis dit que c'était peut-être la dernière mention TB (A) de ma scolarité... Voilà, je reviendrai dans un autre article sur cette feuille, à laquelle je voue un culte depuis qu'elle m'a permis d'entrer en L2 de Cinéma.

Pour ce qui est du passage en KH (quand on vient d'un lycée sans KH, je précise), comme je l'ai dit précédemment, je ne vais pas m'avancer. J'ai vaguement cru comprendre qu'il fallait se débrouiller un peu par soi-même et amener son dossier directement aux lycées convoités. Il y a des histoires de fiche A et de fiche B, de classement et tout, mais je vous avoue que je n'ai pas franchement suivi la procédure à l'époque... En fait il y a surtout trois points sur lesquels j'aimerais revenir.
D'abord, le passage en KH quand on vient d'une prépa 'orpheline', et qui plus est d'une 'petite' (quoique j'ai l'impression que ça se discute de plus en plus !) prépa. Beaucoup de gens déconseillent les petites prépas ou les prépas sans KH parce qu'il serait soi-disant plus difficile d'aller en KH ensuite. Pour vous donner une idée, mes anciens camarades de classes sont dispersés dans les KH de Henri IV, Fénelon, Condorcet, Ferry, Monet, Boucher, et plusieurs prépas de banlieue. Et d'après ce que j'ai comme retours, je n'ai pas l'impression que ceux qui ont atterri dans des KH particulièrement prestigieuses aient plus de difficultés que leurs camarades qui étaient déjà dans le lycée en HK. (D'ailleurs Valérie, si tu me lis et que tu trouvers le temps entre 2 DM et 3 khôlles de venir parler de la KH, j'attends ton témoignage !) En gros, si vous avez du potentiel et que vous êtes motivés, vous ne perdrez pas votre année dans une 'petite' prépa, au contraire ! Et quelque part, on peut même trouver un avantage à aller dans une prépa sans khâgne : il y a des élèves qui sont aujourd'hui dans des KH prestigieuses qui les avaient refusés après la Terminale... Je pense qu'un élève qui sort de Terminale et un autre qui sort d'une année d'HK ne sont absolument pas considérés de la même manière. Si je m'appuie sur les KH où sont allés des élèves qui avaient à peu près le même dossier que moi en HK, j'en déduis que j'aurais pu être acceptée par des KH qui ne m'auraient jamais prise après mon année de TL, tout simplement parce que je n'étais pas particulièrement bosseuse et que mon dossier le reflétait. Pour vous donner une idée, j'étais mieux classée à la fin de mon année d'HK qu'à la fin de mon année de Terminale, sachant que notre classe de TL comptait 26 personnes, et que même si beaucoup d'entre elles sont allées en prépa par la suite, le niveau n'était certainement pas plus élevé qu'en prépa. Bref, je me suis vraiment réveillée en HK, et j'aurais pu aller en KH sans problème si j'avais voulu. Et hop, un cliché en moins pour la route.
Ensuite (vous aussi, vous trouvez que cet article commence à être VRAIMENT long ? pensez un peu à moi qui vais devoir le relire à une heure où les pires fautes d'ortaugrafe ne me sautent pas aux yeux...), j'aimerais parler un peu des gens qui n'ont pas leur passage en KH. Parce que les petites prépas ne donnent pas de passage 'au rabais', au contraire, et c'est sans doute pour ça que les 'grandes' KH ne semblent pas méfiantes vis-à-vis des élèves des petites prépas... Je n'ai plus les chiffres en tête, mais il me semble qu'un certain nombre d'élèves n'ont pas eu leur passage en KH. Et bien les profs ont encouragé beaucoup d'entre eux à postuler tout de même en prépa, dans des 'petites' KH qui ne sont pas surchargées comme les grandes parisiennes et acceptent des élèves avec un dossier pas forcément excellent dans toutes les matières. Il y a pas mal d'élèves qui n'ont pas eu leur passage en raison de quelques points faibles, même s'ils étaient excellents dans une discipline. Et aujourd'hui, il me semble que la majorité des ex-HK de la classe sont en KH et s'y plaisent. Je ne vais pas m'étendre là non plus là-dessus, mais j'en retiens qu'il est tout à fait possible de faire au moins deux ans de prépa en passant par un petit lycée, même sans être systématiquement en tête de classe.


Voilà, j'ai l'impression d'avoir donné pas mal de détails, j'espère que j'ai été globalement claire... Si j'ai le courage, j'embraie sur un article qui parlera de mon expérience et de la façon dont la fac aime les élèves de prépa (si si...).

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12 septembre 2009 6 12 /09 /septembre /2009 04:37

Avant de quitter totalement la sphère hypokhâgneuse, avant de déclarer tout ça officiellement terminé...

La question qui est le plus souvent revenue dans la bouche de ceux, professeurs, parents, amis, qui ont tenté de me pousser à aller en Khâgne, à rempiler pour un an, était celle-ci : « Tu es sûre que tu ne vas pas regretter ? » Je crois que j'en ai parlé il y a quelques mois, alors que l'année était sur le point de s'achever, que les dossiers des futurs KH étaient partis depuis longtemps, et que ma prof de philo, à la dernière heure du dernier cours, me posait une dernière fois cette question (vouvoiement de rigueur, bien sûr)...
La réponse était oui : oui, je suis sûre que je ne le regretterai pas. Si j'avais eu le moindre doute, si j'avais pensé que je me pourrais plus me plaire en Khâgne qu'en fac, j'aurais probablement sauté le pas et rempli ces petites fiches avec leurs petites cases pleines de choix alléchants (une Khâgne Lyon spé géo ? le rêve !).

 

J'étais sûre de moi. Et je lui suis toujours autant : s'il y a quelque chose dont je serai (suis ?) nostalgique, c'est bien de l'Hypokhâgne ! Si je devais choisir entre aller en KH ou refaire une année d'HK, je choisirais la deuxième solution sans hésiter. Se lancer dans l'aventure avait quelque chose d'excitant, je ne savais pas trop dans quoi je mettais les pieds. La décision d'aller en Khâgne me semble bien différente : on sait à quoi s'attendre après un an de prépa. Les khôlles, les concours blancs, les nuits quasi blanches...
Je viens juste de remarquer que nous sommes le 12 septembre : depuis 10 jours, les anciens HK sont devenus Khâgneux. Dans un mois tout pile, je reprends les cours. J'étais presque jalouse, après la Terminale, de tous ceux qui avaient choisi d'aller à la fac, et avaient au moins un mois de vacances de plus que nous, les futurs martyrs... Et maintenant, je récupère ce mois que la prépa m'avait... disons 'emprunté', et je me rends compte que j'envie presque les Khâgneux : certes, ils se retrouvent pour la plupart dans des classes de 65 élèves, avec deux fois plus de boulot qu'en HK, mais ils vivent déjà toute cette excitation liée à la prépa, mélange d'angoisse et d'adrénaline. Ce que moi, j'ai refusé pour aller à la fac. Quelque part, j'aimerais presque que les cours soient avancés d'un mois. J'aimerais bien pouvoir leur raconter mes cours aux intitulés prometteurs, mes semaines de 30h... C'est assez bizarre, de se retrouver un peu laissé au bord de la route, comme l'ont été ceux qui ne sont pas allés en HK et que l'on a peu à peu perdus de vue au fur et à mesure que l'année s'écoulait.
J'ai presque l'impression que l'HK me manque déjà. J'aimerais pouvoir me glisser dans la salle de classe des nouveaux HK, écouter les profs faire peur aux élèves avec leurs bibliographies interminables. Les Khâgneux ont découvert de nouveaux profs, une nouvelle classe. Moi j'attends de commencer quelque chose de neuf et de différent, et pour le moment, j'ai un ridicule petit pincement au coeur en me disant que notre HK ne nous appartient plus, comme elle n'appartient plus à ceux qui l'ont peuplée avant nous. Les profs ont de nouveaux élèves à sous-noter, la proviseure de nouveaux HK sur lesquels se défouler...

Mais au fond, le fait que je ne ressente pas la fin de l'HK comme une libération prouve quelque chose : la prépa n'était pas un bagne, au contraire. Mais il est vraiment temps de considérer que cette année de ma vie est définitivement achevée, parce que consacrer tout un article dont le titre suggère l'absence de regrets à l'année qui vient de s'écouler... c'est pitoyable...

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29 juin 2009 1 29 /06 /juin /2009 00:48




« Et si c'était à refaire ? » me demandait une future hypokhâgneuse dans un commentaire, il y a quelques semaines.
Les gens qui continuent à me dire, encore aujourd'hui « Mais pourquoi tu abandonnes la prépa ? C'est teeeellement dommage ! » n'ont clairement pas la bonne réponse à cette question. Ce n'est pas parce que je ne vais pas en Khâgne (le prochain qui me dit que j'ai « abandonné » la prépa, je l'assomme à coups de Gaffiot ou de Palgrave (mes petits camarades qui passent sur ce blog de temps en temps comprendront)) que je n'ai pas aimé mon année d'Hypokhâgne. Oui, oui et trois fois oui : si c'était à refaire, je re-signerais sans hésiter une seconde !

Je ne vais pas mentir en vous disant que je me suis éclatée toute l'année, que je n'ai jamais eu envie de partir... Bien sûr qu'en décembre, quand il fallait se lever à 6h45 et partir au lycée, après avoir dormi 5h, dans le froid et la nuit, je n'avais qu'une seule envie : être ailleurs. Pas vraiment partir, mais juste être ailleurs pour quelques jours. (En prépa, on mesure pour la première fois la nécessité au sens fort des vacances.) Oui, il y a eu des moments difficiles. Mais il y a aussi eu des moments à côté desquels j'aurais regretté d'être passée. Je ne vais pas détailler, parce que chacun prend de la prépa ce qu'il veut en prendre, mais je retiendrai quand même les fous rires incontrôlés / incontrôlables, les moments de complicité, les coups de gueule (parce que p*tain, parfois ça fait du bien !), l'euphorie des khôlles réussies...

Il y a quelques jours, j'ai trouvé LE mot. Le mot qui définit exactement ce que la prépa a été pour moi. Je l'ai même écrit sur le dos de ma main pour ne pas l'oublier, c'est vous dire. « Impulsion ». Bon, oui, il a l'air tout con, ce mot de 3 syllabes, vu comme ça. Mais il explique pas mal de choses : pourquoi je ne considère pas le fait de ne pas aller en Khâgne comme un échec. Pourquoi je suis allée en prépa alors que j'aimais déjà assez peu de matières au lycée. Pourquoi, pour moi, la prépa est loin d'être une finalité.
Il m'a fallu 10 mois pour m'en rendre compte : la prépa, c'est une impulsion ! (Vous voyez, le genre de truc qui vous réveille de votre sommeil dogmatique... ah ah.) Sérieusement, la prépa n'est pas seulement un coup de pied à l'ego : c'est aussi un coup de pied dans tout ce qui est latent en nous, tout ce qui attend d'être... hmm... bousculé pour se réveiller.
Sans la prépa, je n'aurais probablement jamais ouvert un bouquin d'histoire de ma vie. Je ne me serais sûrement jamais intéressée au XIXème siècle et aux relations des Français à leur patrie.
Sans la prépa, je n'aurais jamais même essayé de lire Kant. (Bon, même avec la prépa, j'ai pas vraiment réussi...) Je n'aurais jamais découvert que la philo, c'est géniaaaaaaal !
Sans la prépa, j'aurais sûrement mis des années avant de lire autre chose qu'Harry Potter en VO. Et accessoirement, je ne saurais pas comment dire « velours côtelé », « gravure sur bois » ou tout un tas de trucs qui ne me serviront probablement jamais sauf à (essayer d')épater la galerie.
Sans la prépa, je n'aurais jamais su qu'en allemand, le coq fait kikeriki et pas cocorico.

La prépa pousse à s'intéresser. Pas forcément à des choses utiles dans la vie de tous les jours, c'est sûr. Mais je sais que la sans la prépa, je n'essayerais pas de suivre deux licences en parallèle et qui n'ont rien à voir l'une avec l'autre l'année prochaine. Indirectement, la prépa m'a même permis ne serait-ce que d'envisager de me présenter à des concours où il y a une épreuve orale. (Et d'imaginer les réussir, pourquoi pas...)

Alors oui, c'est clair, il y a beaucoup de choses que je ne découvrirai pas en n'allant pas en Khâgne. Mais je suis sûre qu'il y a bien d'autres choses à découvrir à la fac, ne vous inquiétez pas pour moi. ;)


PS : Désolée pour la touche d'humour pourrie, mais vous ne trouvez pas que ce titre a des échos un peu honteux, quand même ?

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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 00:48

 

 

Hier, c'était le conseil de classe. Et c'est bien la première fois de ma scolarité que je n'appréhendais pas du tout l'événement. Forcément, il n'avait pas de grands enjeux pour moi. Alors que les ¾ de la classe attendaient fébrilement la décision du conseil sur leur passage en khâgne...
En gros, tandis que la plupart de mes camarades avaient l'air de jouer leur vie en 10 minutes, j'attendais tranquillement qu'on me dise qu'on m'accordait le passage en L2 de Lettres modernes parcours Philo et j'espérais pouvoir sortir assez rapidement de la salle de classe. Sauf que bien sûr, les profs ont pris 30 secondes pour nous dire que quasiment tout le monde avait ses équivalences à la fac (excepté ceux qui avaient vraiment trop séché pendant l'année... avis aux futurs hypokhâgneux : ne jouez pas les déserteurs pendant l'année, sinon vous perdrez sur tous les tableaux : vous ne passerez pas en khâgne et n'aurez pas vos 60 crédits pour rejoindre fac !) et 2h pour distribuer les papiers pour les demandes de khâgnes et pour conseiller chacun sur les lycées et les options à choisir. Quand la prof de français passe dans les rangs pour distribuer les formulaires de demandes de khâgnes, je refuse poliment : « Non non, je ne vais pas en khâgne, moi ! » La prof me regarde et répond : « Vous prenez les papiers, je ne veux pas prendre cette responsabilité. » Sur le coup, j'ai traduit ça par « Ah non, ce ne sera sûrement pas à cause de moi que vous raterez votre vie ! » (et mes nerfs ont carrément lâché...) alors que ça voulait peut-être tout simplement dire que tout le monde devait prendre ces papiers...
Bref, au bout de 10 mn, j'arrive à convaincre une amie qui rejoint elle aussi la fac l'année prochaine de nous échapper. Par acquis de conscience, je dis à la prof de philo que nous quittons la salle :

- Alors, qu'est-ce que vous faîtes l'année prochaine ? (Avec un sourire qui sous-entend qu'il y a encore une chance pour que j'aie changé d'avis...)
- Ben... je vais à la fac !
- Vous ne regretterez pas ? [Pourquoi les profs sont-ils persuadés que j'ai pris ma décision sur un coup de tête ?! Je pense que dès mon premier mois en prépa, je savais que je n'irais pas en khâgne...]
- NON !

Au passage, la prof d'allemand me chuchote à l'oreille : « Au fait, bravo pour votre bulletin. » Là je me rends compte que je n'ai même pas pensé à demander aux délégués de me résumer ce qu'ont dit les profs à propos de moi, et je franchis enfin le seuil de la porte pour aller me poser avec ma future camarade fakheuse sur les marches des escaliers.
Free at last. Je passe sur les deux élèves qui viennent me voir : « Hein ? Comment ça tu veux pas aller en Khâgne ?! » (Je vous jure, je fais des efforts pour rester calme...) « En plus t'es deuxième au CB ! » Première nouvelle ! Et puis ça fait bizarre d'être au courant après les autres de son classement...

Il faut quand même que je parle un minimum des élèves qui sont restés dans la salle de classe pendant près de 2h. Je ne sais pas combien d'élèves ont obtenu le passage, mais il me semble qu'ils doivent être entre 20 et 30. (Peut-être plutôt 20 que 30.) Finalement, je trouve que pour une « petite prépa », on ne se débrouille pas si mal ! Parce que quand le conseil vous accorde le passage, ça signifie que quoi qu'il arrive, vous SEREZ en Khâgne pendant l'année 2009-2010. Même les élèves qui n'auraient eu aucun de leurs voeux de khâgne trouveront un lycée d'accueil. Bref, que ceux qui hésitent encore à aller dans une petite prépa, ou une prépa sans khâgne, se rassurent : on peut tout à fait aller en khâgne après une année dans une prépa « orpheline » ! Si ça vous intéresse, je vous tiendrai au courant des lycées dans lesquels les élèves de VH atterrisent en khâgne, même si les autres générations d'hypokhâgneux de VH montrent qu'on trouve d'anciens HK du lycée à H4/LLG/Fénelon and co.
Ensuite, il y a ceux qui auraient voulu le passage mais à qui les profs l'ont refusé. Les profs sont plutôt honnêtes : il s'agit d'un refus officiel parce que le niveau est en théorie trop bas pour la khâgne, mais il est en réalité possible, avec une bonne dose de motivation (et de débrouillardise, j'imagine) de finir en khâgne malgré tout ! C'est un peu du « Quand on veut, on peut », quoi.
Alors que jusqu'ici, on avait finalement eu assez peu d'informations sur la khâgne en général, les profs ont enfin donné pas mal de conseils sur la deuxième année de prépa et surtout sur les options et les lycées à choisir. Même si les démarches administratives ne sont jamais agréables à faire, les profs ont l'air de vouloir réellement épauler les futurs khâgneux.

Voilà, pour une fois j'ai réussi à pondre un article de moins de trois pages, et qui intéressera peut-être les élèves qui se destinent à des lycées sans khâgne ! N'oubliez pas que si vous avez des questions, je suis toujours prête à y répondre (dans la mesure où j'en suis capable, of course). ;)

 

Et avant que j'oublie... UN GROS M*RDE A TOUT LE MONDE POUR LES ADMISSIONS EN HYPOKHÂGNE !

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